La contribution de l’Algérie a été reconnue pour son impact parlementaire en Afrique, à l’issue de la 47ᵉ session de la Conférence des présidents de l’Union parlementaire africaine (UPA) à Kinshasa, en République démocratique du Congo, au cours de laquelle le pays a été élu vice-président du bureau du comité exécutif de l’organisation. C’est ce qu’a indiqué, ce dimanche, un communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Les travaux de cette 47ᵉ session de l’UPA se sont achevés le 22 novembre 2025, après deux jours de discussions centrées sur l’avenir politique et économique du continent. Cet événement a réuni les délégations des Parlements d’Afrique autour de thématiques politiques et économiques liées à l’avenir du Continent africain et au renforcement de l’action parlementaire commune, lit-on dans le communiqué.

Selon la même source, l’un des faits marquants de la session a été l’élection de l’Algérie au bureau du comité exécutif de l’UPA, en tant que vice-présidente représentant la région de l’Afrique du Nord. Du fait de l’appréciation de l’APN, cette élection est présentée comme « une nouvelle reconnaissance du rôle central assumé par l’Algérie dans la consolidation de la coopération parlementaire africaine et la défense des causes communes au sein des instances régionales ».

En ce qui concerne les dossiers présentés respectivement, la commission politique a fait ressortir un rapport intitulé « Renforcer la souveraineté nationale des pays africains pour un développement durable », tandis que la commission économique a présenté son document sur « Les défis de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables en Afrique ». Les deux rapports « entérinés » comportent une série de recommandations destinées à améliorer la stabilité politique et à renforcer la gouvernance économique dans les pays du continent, est-il souligné de même source.

En marge des travaux de ladite session, le vice-président de l’APN, Monder Bouden, a tenu une rencontre avec le secrétaire général de l’Union interparlementaire africaine, Martin Chungong. Cette réunion s’inscrit dans le cadre du renforcement de la communication institutionnelle entre le Parlement algérien et l’UPA, en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives de concertation sur les questions d’intérêt commun, toujours selon la même source.

Selon les informations communiquées par l’APN, les deux responsables ont d’abord dressé un état des lieux de la coopération « existante », avant d’identifier les pistes permettant de l’étendre, notamment ceux liés à la promotion des compétences parlementaires continentales, au soutien des pratiques législatives modernes et au renforcement de la participation des Parlements africains aux initiatives internationales en faveur de la paix et du développement.

Au cours de cet entretien, le vice-président parlementaire de la nation a fait savoir que l’Algérie demeure attachée « au dialogue parlementaire multilatéral » et qu’elle entend poursuivre son action en faveur d’une intensification de « la présence africaine dans les institutions parlementaires internationales ».

Dans le même registre, une rencontre bilatérale a eu lieu entre Monder Bouden et la délégation zimbabwéenne, au cours de laquelle les deux parties ont « réaffirmé leur volonté de coordonner les positions de leurs délégations, en se fondant sur les liens historiques et les engagements conjoints qui unissent les deux pays ».

Les parlementaires ont, en outre, ajouté que le renforcement des relations réciproques entre les deux pays, en particulier sur les plans économique et culturel, est « envisagé ». Ils ont précisé qu’ils entendaient poursuivre le développement de la collaboration parlementaire conjointe, avec comme ambition de soutenir la coopération entre l’Algérie et le Zimbabwe.