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Culture

Paix et jeux

Paix et jeux

Lors de la troisième soirée de la septième édition du Festival culturel international de danse contemporaine d’Alger, ce samedi
19 décembre, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, le public aura droit au spectacle Hakaya rythmiques de la compagnie syrienne Ugarit Band Dance Theater, mais aussi à des chorégraphies d’Egypte et d’Algérie.

Dédié à la paix et à l’amour dans le monde, le spectacle Hakaya (histoires) rythmiques est une opérette présentée à Alger en première mondiale.

En passant d’un tableau à un autre, les danseurs de cette compagnie incarnent des personnages, mettant en valeur un contenu plutôt inhérent aux danses populaires et au classique qu’au contemporain. Ils passeront en revue les rythmes et les musiques de plusieurs pays arabes introduits à chaque fois par une déclamation poétique sur les différentes civilisations et l’histoire de chaque pays cité.

Après une exposition de rythmes et danses égyptiennes, libanaises et maghrébines, la troupe Ugarit Band Dance Theater présentera une dernière chorégraphie, celle portant un message de paix et d’amour pour les peuples irakien et syrien.

Cela fait quinze ans que cette compagnie participe à des festivals nationaux et internationaux avec ses 25 danseurs et danseuses, sous la direction du chorégraphe Fouad. Sa vision lui vaudra l’accès au rang d’ambassadeur de la paix.

Dans un registre plus proche de la danse classique, la Compagnie égyptienne de danse moderne et contemporaine présentera le spectacle Jeux. Avec dix danseurs sur scène, ce spectacle tente de mettre en scène le bonheur d’une relation amoureuse épanouie et la grande détresse que peut provoquer la destruction de cette dernière par son entourage avec des tableaux alternant le classique à quelques passages de danse contemporaine.

De son côté, la compagnie algérienne Face to face de Batna a, elle aussi, séduit le public par une grande maîtrise de sa chorégraphie et une synchronisation admirable, rarement égalée chez les compagnies algériennes, entre les six danseurs de la troupe. Représentant une lutte et un déchirement entre deux univers ou deux valeurs opposés avec ce que cela implique de tentations et de dilemmes, le message porté par cette chorégraphie est très clair.

Le jeune chorégraphe et danseur Bellili Anouar de Ballet national algérien a, lui aussi, brillé par une chorégraphie contemporaine conçue pour habiller une déclamation poétique sur un fond musical de Hang, un instrument mélodique encore méconnu inventé en 2000.

Quant aux jeunes danseurs amateurs de la troupe Mosta stars de Mostaganem, ils ont foulé pour la première fois les planches d’une scène professionnelle. Ils seront appréciés par le public pour leur audace et leur énergie. 



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