Ould Abbes hostile aux barons l’argent

Le SG du FLN, le Dr Djamel Ould Abbes, a confirmé avant-hier à Blida lors de l’installation de la commission de candidatures du parti, que des hommes d’affaires l’ont approché pour figurer en tête de listes du parti aux prochaines élections législatives moyennant de l’argent : « Il y a des personnalités qui veulent figurer en tête de liste des candidats et acheter avec de l’argent leur siège de député.
Mais j’ai refusé ce marchandage parce que c’est contraire aux principes du parti. Tout le monde sait que je suis contre l’argent sale. Ces personnes utilisent tous les moyens pour arriver à leurs fins » a-t-il notamment confié aux militants présents lors de cette rencontre.
Ould Abbes promet depuis son intronisation à la tête du FLN de sévir sans scrupules contre cette pratique honteuse qui a manifestement gangréné le parti comme le soutient Abdelaziz Ziari ex-président de l’APN et aujourd’hui à la tête de la commission nationale de candidatures : « Il s’agit d’une pratique qui a été introduite en 2012.
J’étais dans le Bureau politique à l’époque. Je peux vous dire que les choix des candidatures ont été faits dans des conditions épouvantables. C’était la première fois dans l’histoire du FLN que nous constations de façon aussi évidente l’introduction du marchandage avec de l’argent sale » dit-il dans un entretien hier à un site électronique.
L’actuel SG est venu avec une liste d’opposants à l’ex-SG, Amar Saâdani, auxquels il a confié des missions qui étaient autrefois à la charge des membres du BP. Désormais, l’organisation ou encore les finances ne sont plus du ressort des membres actuels du bureau politique, mais d’anciens cadres exclus ou marginalisés par Saâdani ou Belkhadem.
Ils sont au nombre de six parmi lesquels Abdelaziz Ziari, Abdelkrim Abada, Mohamed-Seghir Kara et El Hadi Khaldi. Ces personnes seront chargées de filtrer les futurs candidats aux élections législatives et de barrer la route aux détenteurs d’argent. Le tout nouveau chargé de l’information Moussa Benhamadi a été violemment pris à partie par le SG du parti qui lui a reproché d’avoir lancé la TV du FLN sans lui avoir donné son OK.
Les deux hommes ont, en effet, discuté de la possibilité de lancer une chaine de TV du parti mais sans plus. Le chargé de l’information s’est aussitôt empressé de lancer à titre expérimental la chaine.
Enfin, le FLN s’apprête à mettre sur pied une « fédération de la société civile, une structure qui regroupera des associations, des ex-organisations de masse et des collectifs professionnels.
Elle est destinée à donner un coup de main au parti pour mobiliser les électeurs. Et cela semble marcher pour lui puisqu’il a pu notamment « recruter » les anciens condamnés à morts mais surtout le chef de la wilaya IV Lakhdar Bouragaâ, un proche du FFS.
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