Nurmagomedov conserve son titre mondial
Le Russe Khabib Nurmagomedov a conservé son titre de champion du monde des poids légers de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus prestigieuse ligue d’arts martiaux mixtes (MMA), en battant l’Américain Justin Gaethje, ce samedi 24 octobre 2020 à Abou Dabi (Emirats).
Le combat a été arrêté au second round lorsque Nurmagomedov, surnommé l’aigle, s’est imposé devant son adversaire américain, un athlète qui est monté en puissance en UFC notamment depuis sa victoire par KO devant son compatriote Tony Ferguson.
Il s’est prostré en larmes, sur la surface de combat de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), en mémoire à son père décédé en début d’année. Le Daghestanais de 32 ans a immobilisé Justin Gaethje au deuxième round, après l’avoir malmené durant le premier. Une véritable démonstration de force de la part de celui qui présente désormais un bilan de 29 victoires en autant de combats. Mais Khabib Nurmagomedov ne se voit pas tenter le 30-0.
A la suite de ce combat, Nurmagomedov annonça qu’il prenait sa retraite. Le Russe vient pourtant de défendre avec succès pour la troisième fois son titre de champion du monde d’arts martiaux mixtes (MMA), au sein de la prestigieuse UFC. Mais pour le roi des poids légers, le MMA professionnel, c’est du passé, assure-t-il.
« C’était mon dernier combat, lâche-t-il au micro de l’UFC, sitôt sa ceinture conservée. Je ne peux pas venir ici sans mon père. J’ai promis à ma mère que ce sera mon dernier combat. Si je donne ma parole, je dois la tenir ».
Khabib n’a visiblement pas pu supporter la mort de son père, Abdulmanap Nurmagomedov, qui était également son coach de toujours. Ce dernier avait succombé au Covid-19 en juillet dernier.
Khabib Nurmagomedov était pressenti pour affronter Georges Saint-Pierre, une autre légende du MMA et de l’UFC retraitée depuis 2017. Ce choc tant espéré n’aura sans doute pas lieu, même si Abdulmanap Nurmagomedov en rêvait pour son fils.
Nurmagomedov était encore peu connu du grand public avant son sacre face à Al Iaquinta en avril 2018 et surtout sa première défense de titre face à la superstar Conor McGregor en octobre 2018. Depuis, l’Irlandais brûlait d’avoir sa revanche. Lui aussi devra sans doute se faire une raison.