Nouveaux bacheliers : « Zéro papier » pour les inscriptions universitaires

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique œuvre à élargir sa stratégie « zéro papier », notamment pour les inscriptions universitaires des nouveaux bacheliers, lesquelles se feront intégralement en ligne. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’enseignement et de la formation au ministère, Ali Choukri.

Le représentant du ministère de l’enseignement supérieur a indiqué que les services du secteur œuvraient à élargir la stratégie « zéro papier » afin qu’elle puisse englober l’ensemble des procédures d’inscription et d’orientation, ainsi que les services en lien avec le transport, la restauration et l’hébergement, indiquant que les bacheliers disposeront d’une carte d’inscription électronique dès leur acquittement des droits d’inscription.

Choukri a fait savoir que pour la rentrée universitaire 2023/2024, le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place des mécanismes en lien avec l’orientation administrative et pédagogique, en vue de faciliter les inscriptions aux nouveaux bacheliers.

Il a ajouté, dans ce sens, que les services du secteur avaient instauré des modalités d’inscription et d’orientation plus flexibles, permettant d’augmenter les chances des nouveaux bacheliers de s’inscrire dans les formations souhaitées à travers le calcul de la moyenne générale obtenue au baccalauréat dans le cas où la moyenne pondérée ne permet pas l’accès à la formation souhaitée, ce qui aura pour effet de satisfaire plus de vœux.

Il convient de souligner que le département de Baddari avait récemment fixé les règles générales applicables en matière de préinscription et d’orientation des titulaires du baccalauréat au titre de l’année universitaire 2023/2024.

La circulaire ministérielle précise que la période des préinscriptions est prévue du 19 au 22 juillet, et la confirmation des inscriptions les 23 et 24. Ces dernières seront ensuite traitées du 25 juillet au 1er août, avant l’affichage des résultats des orientations.

Pour rappel, le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Baddari, et dans le cadre de la démarche de numérisation du secteur et des différentes opérations en milieu universitaire et de généralisation de la politique de « zéro papier », avait lancé 9 plates-formes numériques destinées à améliorer les services dans le secteur de l’enseignement supérieur.

De plus, trois autres plates-formes ont été lancées par le gouvernement en janvier dernier. Au total, le ministère de tutelle prévoit de lancer 42 plates-formes adressées aux étudiants, aux enseignants et aux acteurs de la recherche scientifique en Algérie.

Par ailleurs, il convient de souligner que le département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’attelle à parachever le processus de numérisation de toutes les opérations relatives à la gestion pédagogique et administrative, conformément au programme visant à l’amélioration de la gestion administrative du secteur et au développement de l’université.