Non-délivrance des bulletins du 1er trimestre : Les parents d’élèves interpellent le ministre
Alors que le deuxième trimestre est sur le point d’être achevé et que les élèves des trois cycles de l’enseignement s’apprêtent à passer les examens, les notes du premier trimestre ne leur ont toujours pas été remises. Une situation qui suscite la colère des parents d’élèves qui interpellent le ministre de l’Education nationale.
A travers sa page officielle Facebook, l’Organisation nationale des parents d’élèves a appelé le ministre de l’Education nationale à intervenir pour trouver une solution au retard qu’accuse la majorité des établissements scolaires du pays pour délivrer les bulletins du premier trimestre.
Dans son communiqué, l’organisation, présidée par Ali Benzina, appelle M. Belabed à diligenter une commission d’enquête à ce sujet. L’organisation des parents d’élèves fait état de la non-délivrance aux élèves des relevés de notes dans nombre d’établissements scolaires.
L’ONPE accuse les enseignants grévistes de prendre en otages leur progéniture en refusant de leur remettre les notes du premier trimestre. «Cela a eu pour conséquences d’influer psychologiquement sur les élèves et sur leurs parents», a estimé l’organisation. «L’élève attend les résultats de son travail du 1er trimestre pour savoir quoi donner lors du second trimestre et ses parents pour savoir aussi comment suivre leur enfant, mais en les privant de ces notes, vous les laissez dans le doute», a-t-il expliqué.
Sans fournir de chiffres quant au nombre d’établissements touchés par ce mouvement, l’organisation s’est étonnée de «l’incapacité des responsables du secteur de l’éducation à résoudre un problème qui aura un impact certain sur l’avenir des élèves». Les parents d’élèves déplorent aussi l’absence de réaction de la part des enseignants, de leurs syndicats et des responsables du secteur. Pour mettre fin à ce problème, l’organisation de M. Benzina appelle à l’intervention urgente du président de la République.
L’ONPE rappelle aussi au ministre de l’Education nationale ses engagements quant à envisager «une refonte globale des programmes d’enseignement scolaire, conformément aux évolutions de la société algérienne». Sur le plan sanitaire, l’organisation rappelle ses positions vis-à-vis «du laxisme ambiant dans le secteur concernant l’application rigoureuse du protocole sanitaire dans les différents établissements scolaires».
