Non-adhésion de l’Algérie aux BRICS : «Le plus important ce sont nos relations bilatérales»

La non-adhésion de l’Algérie aux BRICS continue de susciter des réactions. C’est le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, qui vient de réagir, affirmant que ce sont les relations bilatérales avec ces pays qui comptent le plus.
« Etre dans les BRICS ou non, ce qui importe ce sont les relations bilatérales avec ces pays », a-t-il affirmé, ce lundi, en marge de l’ouverture de la session parlementaire 2023/2024, signalant que cette année est « l’année de parachèvement des réformes engagées ». La déclaration du président du Conseil de la nation intervient, faut-il le signaler, après celle du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Ahmed Attaf a en effet mis en avant les relations bilatérales avec les pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), affirmant que l’Algérie va continuer à défendre les choix et les principes de sa politique étrangère, à savoir la multipolarité dans les relations internationales et le rétablissement de la coopération multilatérale avec ces pays amis, qualifiés aussi d’alliés de l’Algérie. Cela va se faire dans un autre cadre de coopération autre que le groupe des BRICS.
Le ministre des Affaires étrangères, qui s’est exprimé la semaine dernière devant la presse, a fait savoir que l’Algérie a voulu, à travers sa volonté d’intégrer ce groupe, « ajouter un nouveau cadre de coopération pour défendre ses principes mais cela ne s’est pas fait ». Il a, de ce fait, affirmé que « l’Algérie va continuer à défendre ces choix avec nos alliés dans d’autres cadres, à l’instar du Conseil de sécurité et du Mouvement des non-alignés », rappelant la position de l’Algérie qui a, de tout temps, a-t-il précisé, plaidé en faveur de la multipolarité dans les relations internationales, des rapports équitables, de la sécurité internationale et du rétablissement de la coopération multilatérale.
La position de l’Algérie avait aussi été exposée par le ministre des Finances, Laaziz Faid, lors du 15e sommet des BRICS, où il avait affirmé que l’Algérie a été parmi les premiers pays à plaider pour un nouvel ordre économique mondial. « L’histoire témoigne que l’Algérie a été parmi les premiers pays à plaider pour l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial plus juste », avait-il dit, signalant que « l’Algérie a pris acte de la décision annoncée par les dirigeants des BRICS, qui avaient invité six nouveaux pays à rejoindre le groupe en tant que première étape, avec la perspective d’ouvrir la voie à d’autres pays dans un avenir proche ».
L’Algérie avait, rappelons-le, déposé officiellement sa demande d’adhésion au groupe des Cinq au mois de mai dernier et sa demande a reçu le soutien de trois pays, à savoir la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud. Les BRICS ont intégré six nouveaux pays, à savoir les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Egypte, l’Argentine, l’Ethiopie et l’Iran.
Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.