Nemour récidive en vermeil au Mondial de Gymnastique

Trônant désormais tout en haut du sommet de la hiérarchie, notre super championne éclaire à nouveau le ciel de la gymnastique mondiale. Sans partage. En intouchable N°1. Notre belle note de fraîcheur

Etape après étape, la gamine de 17 ans, fait son petit bonhomme de chemin. Comme une grande. Est déjà grande et beaucoup nous l’envient. Kaylia Nemour, pas la peine de la nommer, n’a, semble-t-il, plus de limites sur la route d’une vraie légende en devenir. Ce coin de lumière et belle éclaircie dans le ciel trop chargé du sport algérien, fait plus que tutoyer les grands (es). Qui n’a pas froid aux yeux, ne tremble presque jamais quand il faut prendre l’air.

Quand, surtout, elle s’envole pour atterrir sur les plus prestigieux podiums. En première de la classe. Couverte d’or. Croulant sous l’or et ce n’est qu’un début pour une adolescente assez mûre pour relever les défis les plus fous. Franchir les barrières les plus invraisemblables car elle revient de très loin après être passée à côté de la « retraite » pour un sombre « verdict » médical. Qui la fera passer des couleurs de son pays de naissance, la France, à celle de son pays d’origine, l’Algérie pour laquelle elle se propose, talent fou en prime, d’écrire quelques belles pages.

En alignant les exploits. Qui n’en sont plus. Comme celui, finalement sans surprise, réalisé à Bakou (Azerbaïdjan) à l’occasion de la 3e étape du Mondial, dans la spécialité « barres asymétriques » où elle s’imposera à l’unanimité des juges avec une note exceptionnelle de 15.433. En devançant de véritables monstres de la discipline à l’image, excusez du peu, de sa dauphine, l’italienne Elisa Lorio (14.300) (14.300) et l’Américaine Katelyn Jong (13.733).

Comme lors de la précédente étape, à Cottbus (Allemagne) ou elle brillera, l’or fièrement arboré, de mille feux, faisant à l’occasion entrer la gymnastique algérienne et africaine, dans le cercle très fermé des meilleures nations. 17 ans et un talent insolent qui lui vaut de se réserver une place de choix dans le livre d’or d’une discipline réservée aux nantis.

C’est le message passé, pour le deuxième pied de nez de suite à la sainte « logique », dans cette salle de l’Arène nationale de Bakou qui a eu l’honneur d’écouter, dans le respect dû désormais au rang de cette étoile scintillante, l’hymne national « Kassaman ». Le nouveau phénomène de la gymnastique mondiale, salué par les spécialistes, a de nouveau sévi et ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Pas avant d’aller briller, dans quatre mois, l’été prochain dans la capitale française et des prochains Jeux Olympiques, Paris, en s’offrant de l’or.

Le plus pur celui-là et le plus recherché. Pas avant aussi, dans une prestigieuse compétition intermédiaire, les championnats d’Afrique prévus du 30 avril au 07 mai prochains, et d’autres sacres à sa portée. Une autre moisson en or massif.

La  championne, tout ce qu’il y a d’algérienne, l’appétit venant en gagnant, saura nous rendre fiers. Fiers de posséder une telle pépite. Un don Dieu. Une nouvelle locomotive peut-être pour un mouvement sportif national en besoin de porte- drapeau après le départ à la retraite de certaines de ses grandes figures. Tout bonus. Tout bonheur .