Mustapha Yahi : «L’ANIE n’a pas été à la hauteur»
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a sévèrement critiqué l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) à la suite des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024. Lors d’une conférence de presse hier, Yahi a affirmé que l’Anie « n’a pas été à la hauteur de l’enjeu de l’élection présidentielle ».
Il a exprimé des doutes quant à la capacité de l’Anie à gérer un processus aussi important, soulignant que « cette instance ne peut pas superviser un événement de l’envergure de l’élection présidentielle 2024 », et ajoutant que des compétences en gestion des élections sont nécessaires et que l’Anie doit prouver sa compétence.
Le SG du RND a également indiqué que l’Anie n’a pas soutenu les efforts de l’État. Malgré cela, il a qualifié le processus électoral de « réussite totale » et a félicité Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection à un second mandat. Yahi a salué la capacité de Tebboune à obtenir le soutien du peuple pour son programme électoral.
En réponse aux critiques des trois principaux candidats, qui ont évoqué « des imprécisions, des contradictions, des ambiguïtés et des incohérences » dans les résultats provisoires publiés par l’Anie, Yahi a précisé que bien que les candidats aient dénoncé les taux publiés, ils n’ont pas accusé de fraude. Selon lui, « le processus a prouvé que le peuple est souverain dans ses choix ».
Yahi a qualifié la réélection de Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat présidentiel de « logique et sans équivoque » car, a-t-il dit, il a montré depuis 2019 qu’il était « le plus à même de présider aux destinées du pays », rappelant « les acquis qu’il a réalisés dans plusieurs domaines, notamment économique, social et diplomatique ».
Le peuple algérien « a constaté ce changement depuis 2019, d’où son vote en faveur du président », a-t-il ajouté. A cette occasion, le RND a félicité Abdelmadjid Tebboune pour sa victoire à cette échéance, lui réaffirmant son soutien pour « la préservation des nombreux acquis et le parachèvement des réformes dans divers domaines ».