Mouton de l’Aïd El-Adha : Plus de 1 225 points de vente installés
Un total de 1 225 points de vente est affecté à la vente de bétail à travers l’ensemble du territoire national en prévision de l’Aïd El Adha. C’est ce qu’a indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué.
« En coordination avec les services du ministère de l’Agriculture et les chambres d’agriculture locales, sous la supervision des walis, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations informe les éleveurs et les citoyens que 1 225 points de vente ont été affectés à la vente de bétail à travers l’ensemble du territoire national » rapporte le communiqué.
Cette opération intervient en vue « d’assurer l’encadrement de la vente de moutons et toutes les conditions nécessaires pour garantir ce rite de sacrifice dans de bonnes conditions sanitaires en prévision de l’Aïd El Adha » ajoute le communiqué.
Selon la même source, les points de vente sont installés dans toutes les wilayas du pays, avec 102 points de vente de bétail fixés dans la wilaya d’Alger, 16 à Adrar, 42 à Chlef, 16 à Laghouat, 20 à Oum El Bouaghi et Batna, etc.
Dans la même optique, la directrice des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Feirouz Bendahmane, a révélé que « plus de 2000 vétérinaires, privés et publics, seront mobilisés pour veiller à la santé du bétail au niveau des différents points de vente autorisés et des abattoirs agréés ».
Elle a également fait savoir que des équipes mobiles sont mobilisées. Elles sillonneront un grand nombre de quartiers, et ce, dans le but d’« assurer le respect des conditions d’hygiène à travers l’accompagnement des éleveurs, tout en s’assurant de leur détention des certificats vétérinaires ».
En outre, la directrice des services vétérinaires a mis en garde contre la béliomachie qu’elle a qualifiée d’acte criminel, vu les maladies qui en découlent en raison de la perte massive de l’énergie des moutons lors des combats, d’où la diminution de leurs immunité et, par conséquent, des organes sont endommagés. Tout cela, explique-t-elle, provoque la propagation des bactéries affectant directement la santé humaine.
Concernant l’abattage des brebis et des vaches sans motifs sanitaires et sans détention de certificat vétérinaire qui précise les motifs de l’abattage, Mme Bendahmane a souligné que cette opération affectait directement les ressources animales, ajoutant que les services du ministère s’attellent à « l’élaboration d’un projet de loi incriminant cet acte ».