Mostaganem capitale des universitaires
Au lendemain de l’inauguration de la neuvième édition du Festival du théâtre arabe à Oran, la ville de Mostaganem accueillera, dès ce mercredi 11 janvier, des troupes de théâtre universitaires quatre jours durant.
Tout au long de ces quatre journées de manifestation, la ville de Mostaganem aura le statut de capitale de l’art scénique universitaire dans le contexte du 9e Festival du théâtre arabe, dédié au regretté homme de théâtre Azzedine Medjoubi.
Neuf pièces, produites par des troupes représentant les universités de Sidi Bel Abbès, Tamanrasset, Skikda, Tizi Ouzou, Mostaganem, Biskra, Sétif, El Oued et Alger, sont mises dans la compétition pour les trois premiers prix qui seront décernés par un jury de spécialistes.
Que ce soit à la Maison de la Culture Ould Abderrahmane-Kaki et/ou au Théâtre régional Si Djillali Benabdelhalim, les participants ont l’honneur d’inaugurer la première édition du genre.
Ladite section Théâtre universitaire, lancée dans le cadre de ce Festival arabe sera intégrée dans les prochains rendez-vous dans les capitales des pays du monde arabe, d’après le secrétaire général de l’Institut arabe du théâtre, Ismail Abdellah.
Il s’agit, selon ce dernier, « de promouvoir et d’encourager le développement de la création et de la pratique théâtrales dans les campus universitaires arabes ».
Parallèlement aux représentations théâtrales de ce neuvième festival qui se poursuivra jusqu’au jeudi 19 janvier, le public est également convié à apprécier les œuvres des universitaires : El houlm (Le rêve) de Tizi Ouzou, El koussouf (L’éclipse) de Tamanrasset, Sarkhat alem (Cri de douleur) de Skikda, El Khadimatane (Les deux servantes) d’El Oued, Abdellah de Biskra, Banat Rahwadja (Les filles de Rahwadja) de Sétif, Beit Bernarda Alba (La maison de Bernarda Alba) de Mostaganem et Nihayat louaaba (Fin de jeu) de Saida.
Aussi, la ville de Mostaganem, reconnue déjà comme une capitale du théâtre national, sera animée par l’organisation de dix ateliers thématiques autour de différents thèmes en rapport avec l’art scénique comme l’écriture théâtrale pour adultes, les concepts de la mise en scène, le théâtre et le patrimoine, le théâtre et changement, le théâtre pour enfants, l’interprétation, le maquillage et les masques, les costumes, l’expérience du théâtre avec des comédiens non-voyants.
Ce cycle de formation peut être également enrichi par des conférences à l’université de Mostaganem, mais aussi une série d’activités liées au congrès interactif du festival arabe, ouvert sous le slogan Passage à l’avenir entre leadership et rupture cognitive autour de 120 participants.
Ce congrès comprend notamment une conférence sur La critique théâtrale qui sera donnée par le Dr Sameh Mahran d’Egypte, et une autre sur La réception et l’esthétique de Karim Aboud d’Irak. De même que deux autres conférences sont au programme à la mémoire des martyrs du 4e art national, les dramaturges Azzeddine Medjoubi et Abdelkader Alloula.