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Monde

Moscou: L’agressivité aveugle de l’occident neutralisée par le G20

Moscou: L’agressivité aveugle de l’occident neutralisée par le G20

La Russie a qualifié, jeudi, de “victoire du bon sens” la déclaration finale du sommet du G20 qui s’est déroulé du 15 au 17 novembre à Bali en Indonésie.

Lors d’un point de presse tenu à Moscou, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a déclaré que le G-20 aurait pu, pour la première fois de son histoire, se conclure sans déclaration finale, mais “l’agressivité aveugle” de l’Occident a été “neutralisée” et un compromis a été trouvé.

Peskov a ajouté que la Russie prévoit de poursuivre sa coopération avec le G20, le qualifiant de rassemblement efficace pour résoudre les problèmes mondiaux actuels.

Mercredi, à l’issue du sommet de deux jours qui s’est tenu à Bali, le G20 a publié une déclaration finale qui stipule notamment que “la plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine et ont souligné qu’elle causait d’immenses souffrances humaines et exacerbait les fragilités de l’économie mondiale”.

Le document souligne qu'”il y avait des points de vue différents et des évaluations différentes de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les questions de sécurité, nous considérons que les questions de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes sur l’économie mondiale.”

Commentant les déclarations du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a proposé de tenir des pourparlers de paix publics avec la Russie, Peskov a déclaré que les “pourparlers publics” n’existaient pas.

“Il est difficile d’imaginer le moindre dialogue public. Il n’y a pas de pourparlers publics. Surtout des pourparlers publics dans un tel domaine. Mais une chose est claire : la partie ukrainienne ne veut pas de pourparlers… L’opération militaire spéciale se poursuit, et ses objectifs doivent être atteints”, a estimé M. Peskov.

“Tout dialogue doit avoir un objectif. Nos objectifs sont bien connus, et ils peuvent être atteints soit par une opération militaire spéciale, soit par des négociations. La Russie est ouverte aux deux (options)”, a-t-il ajouté.

S’agissant des appels des Etats-Unis à des négociations de paix entre Moscou et Kiev, Peskov a déclaré que Washington pourrait appuyer ses paroles par des actes et, en ayant une influence sur Kiev, pour lui demander de se montrer “plus encline à la négociation”.

A la question de savoir si Moscou envisage un éventuel recours aux armes nucléaires, Peskov a affirmé que “du côté russe, personne ne songe ou ne réfléchit à ce sujet. C’est dans les capitales européennes que ce sujet est discuté, ce qui fait monter les tensions dans une sphère totalement inadmissible, inacceptable et potentiellement dangereuse.”

En réponse à une question sur la prolongation indéfinie de l’accord céréalier d’Istanbul, qui a été renouvelé pour 120 jours supplémentaires, le porte-parole a déclaré qu’il n’y avait aucune option de ce type sur la table.

“Si les États-Unis et l’OTAN avaient freiné le régime de Kiev, et donné des garanties qu’il (Kiev) n’attaquerait pas la population de deux républiques indépendantes avec de l’artillerie lourde et des chars, il n’y aurait pas eu besoin d’une opération militaire spéciale”, a-t-il dit.


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