Mondiaux d’athlétisme : L’Algérie à la recherche de son arbre
Mal partie avant même l’entame de la compétition, la sélection algérienne qui se voyait effectuer son déplacement au championnat du monde d’athlétisme avec une modeste participation de huit athlètes, en se privant des services de son champion olympique Taoufik Makhloufi, était déjà au-dessous de ses normes par rapport aux concurrents habituels, ou doit-on dire, (les Ex concurrents), tels que les marocains qui comptaient 15 athlètes et de même pour le Nigeria (15), les kényans avec 50, l’Éthiopie, 49 et l’Afrique du Sud avec 26 participants.
Affectée dans sa performance, l’athlétisme algérienne qui faisait honneur au sport national dans les échéances planétaires, est loin d’être pareille ces dernier temps puisque l’espoir de revenir avec au moins une médaille, fut réduit dès les premières épreuves suite à l’abandon de deux coureurs à l’issu de leur première sortie, il s’agit de KENZA Dahmani qui n’a pas pu faire mieux que de quitter le marathon en milieu de parcours à cause des douleurs au tendon et Mohamed Amine Belferar, dans le demi-fond qui s’est vu terminé sa course de 800m sur un fauteuil roulant en raison de sa blessure non détectée (selon la version de son entraîneur).
Pour sa part, BOUCHICHA fut également éliminé au 3000 m steeple en se classant à la 6e place dans sa toute première série, quant à ABDELMALIK LAHOULOU, plus expérimenté après sa participation aux jeux olympique de Rio 2016, était bien parti pour atteindre la finale, mais finalement il se contente de la suivre à travers les gradins, car il s’est classé à la 5e position en demi-finale des 400 m haies, joint par téléphone, son coach, Mr Sabour , explique que cette élimination est liée à un méchant rhume juste avant la course causant une forte fièvre, l’écoulement du nez et une gorge enflammée.
Par cette justification à côté de celle de la marathonienne et de notre demi-fondiste, on se demande si nous ne sommes pas en train d’assister à une échéance paralympique. Finalement, heureusement que cette sélection contient que huit athlètes seulement. .
Encore invisible dans le tableau des médaillés, contrairement au Kényans qui comptent 5 médailles dont 2 en Or, 1 en argent et 2 bronzes suivie par l’Éthiopie avec 3 médailles, 1 en Or et 2 en Argent, juste avant l’Afrique de Sud qui a acquis 3 médailles, 1 en Or et 2 Bronzes sans oublier la Côte D’ivoire qui se positionne à la 14 place avec 1 médaille en argent, et enfin la Tanzanie au pied du classement grâce à sa toute petite bronze, la délégation algérienne privée de son arbre qui a toujours caché la forêt, n’a pas d’autre choix que de croiser les doigts pour une éventuelle distinction de Larbi Bourrada si ce dernier ne s’est pas trop baigné dans sa baignoire.
Finale des 3000m steeple : Tabti, ferme la marge.
En bon dernier après sa disqualification sans doute en raison des erreurs techniques, TABTI a complètement raté sa finale tant attendue lors de la dernière épreuve des 3000 m steeple, joint au téléphone, le DTN, M. Abdelkrim Sadou a relevé que BILAL Tabti était méconnaissable, a-t-il déclaré « TABTI été hors de la course.
Il s’est contenté de suivre son rythme en se faisant distancer tôt, il n’est pas encore un athlète en mesure d’enchainer des courses à un même niveau ».
C’est donc par cette décevante performance, que notre représentant termine une fois de trop, un parcours sans la moindre médaille, après l’élimination de ses quatre coéquipiers, en l’occurrence, Kenza Dahmani au marathon, Mohamed Amine Belferar en 800m, BOUCHICHA au 3000 m steeple et Abdelmalik Lahoulou au 400m haies,
Amina Bettiche. Et une de plus.
On croyait parler sur une nouvelle médaille, mais en réalité nous faisons rien d’autre que de compter le nombre de nos athlètes éliminés, et cette fois-ci, c’est le tour de Amina Bettiche, son entrée en lice tant attendue le Mercredi dernier en 3000m steeple, porté beaucoup d’espoir pour s’en sortir de cette si timide participation au moins par une petite médaille contrairement à nos compatriotes africains qui se distinguent du jour en jour ,mais avec ses 9 :53 .06 au chrono, Bettiche n’a même pas pu atteindre sa propre performance de 9 :25.90 acquise lors des jeux islamiques.
Noureddine Morceli – Hassiba Boulmerka – Saïd-Guerni – Taoufik Makhloufi – Benida Mérah et pleins d’autres coureurs qui ont instruits cette noble discipline dans la société au grand bonheur de notre génération durant laquelle on entendait notre l’hymne national dans les plus grands et plus beaux stades olympique aux quatre coins du monde, ne pouvaient en aucun cas imaginer un tel scénario a cet époque , et pourtant, avisés dès la fin des jeux olympiques de Rio 2016, ni les techniciens et encore moins les membres bénévoles élus, n’ont eu l’audace de mettre en œuvre une nouvelle méthodologie plus efficace, moderne et assez crédible si ce n’est d’envahir les plateaux de télé pour d’éventuelles polémiques cherchant à travers des opportunités qui demeurent plus inquiétantes.