Mohamed Sandid inhumé jeudi à Constantine

Une foule nombreuse a accompagné avant-hier le wali d’Annaba à sa dernière demeure. Mohamed Mounib Sandid décédé mardi dans un hôpital à Paris, a été inhumé au cimetière central de Constantine en présence d’une importante délégation ministérielle dont Tayeb Belaïz, Abdelkader Kadi, Noureddine Bedoui et Mohamed El Ghazi, respectivement ministres de l’Intérieur et des collectivités locales, des Travaux publics, de la Formation et de l’Enseignement professionnels et du Travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale, de plusieurs wali dont celui de la capitale de l’Est ainsi que de hauts cadres de l’Etat venus des quatre coins du pays notamment d’Annaba, mais aussi et surtout d’anonymes citoyens venus rendre un dernier hommage à l’enfant de la ville.
Le cortège funéraire a démarré après une prière sur le défunt accomplie à la grande mosquée Emir Abdelkader.
Sa dépouille mortelle est arrivée très tôt le même jour à l’aéroport Mohamed Boudiaf dans un avion spécial.
Depuis son transfert à Paris, le 27 novembre dernier, plusieurs rumeurs avaient laissé entendre qu’il était mourant.
Mohamed Mounib Sandid était très apprécié par les Annabis qui voyaient en lui un homme intègre animé d’honnêtes intentions. Un des représentants de la société civile de la ville sidérurgique, présent aux funérailles et cachant mal son émotion, a d’ailleurs qualifié le court passage -une année presque jour pour jour ; il avait été installé en octobre 2013- du dernier wali de la ville comme une empreinte indélébile d’intégrité et d’honnêteté.
Né à Constantine, le défunt est diplômé de l’Ecole nationale d’administration. Il a occupé la fonction de wali successivement à Béchar, Khenchela et El-Oued avant de reprendre le flambeau à Annaba après la promotion du précédent chef de l’exécutif de cette wilaya auprès du Premier ministère, chargé de la réforme du service public.
Feu Mohamed Sandid a laissé une veuve et quatre enfants.
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