Mohamed Jabir Abou El Wafa au Jeune Indépendant : «L'Algérie portera la voix de l'Afrique au Conseil de sécurité» – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Mohamed Jabir Abou El Wafa au Jeune Indépendant : «L’Algérie portera la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité»

Mohamed Jabir Abou El Wafa au Jeune Indépendant : «L’Algérie portera la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité»

La tenue de la 10e édition du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité, qu’abrite l’Algérie chaque année, reflète son succès en tant que plateforme importante de concertation et de discussions sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.

C’est ce qu’a indiqué au Jeune Indépendant, Mohamed Jabir Abou El Wafa, vice-ministre égyptien des Affaires étrangères chargé des organisations et réunions africaines, estimant que la forte participation de nombreux ministres, partenaires, donateurs et amis du forum à ce niveau élevé reflète également l’intérêt que suscite ce rendez-vous.

Abou Al wafa a souligné que l’Algérie, qui prendra ses fonctions en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à partir de janvier prochain, portera haut et fort, grâce à l’expérience de sa diplomatie, la voix de l’Afrique et défendra ses intérêts.

Le chef de la délégation égyptienne a également signalé que la question de l’établissement de mécanismes de coordination entre les trois États africains membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), et les États membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS), qui sont 15 pays, a été largement débattue lors des discussions.

« Il ne fait aucun doute que l’établissement de mécanismes de coordination et de consultation entre ces deux entités renforcerait et coordonnerait les positions africaines défendant les intérêts du continent soumis au Conseil de sécurité des Nations unies, soutenant la voix de l’Afrique dans les instances internationales et renforçant ainsi les intérêts du continent », a expliqué  le vice-ministre.

Le diplomate égyptien a fait savoir que les participants ont évoqué lors des discussions les nombreux défis et changements auxquels l’Afrique est confrontée, notamment en ce qui concerne les questions de développement, la lutte contre le terrorisme, les changements anticonstitutionnels et les effets du réchauffement climatique, précisant que des propositions ont été formulées concernant les mesures préventives, les mécanismes d’alerte précoce ou la gestion durable de ces phénomènes pour soutenir les intérêts du continent africain.

Par ailleurs, le responsable égyptien a fait remarquer que le problème du financement était évoqué concernant les opérations de paix et de maintien de la sécurité (OPS) et également les moyens par lesquels ce financement devrait être effectué, ajoutant que des consultations sont en cours entre les États africains pour déterminer si le financement  sera complet ou partiel. Ce point sera soumis au Conseil de l’Union africaine en février prochain puis il sera présenté au Conseil de sécurité.

Il est nécessaire de souligner que les pays africains sont parmi les plus grands contributeurs aux forces de maintien de la paix mondiales. Ces pays supportent des coûts pour l’équipement, la formation et la préparation des forces participantes.

Il est à noter que les opérations de paix et de maintien de la sécurité de l’ONU sont des missions mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies pour aider à maintenir la paix et la sécurité dans les zones de conflit à travers le monde. Ces missions peuvent inclure le déploiement de troupes, la médiation des conflits, la protection des civils, la supervision des accords de cessez-le-feu, et d’autres activités visant à promouvoir la stabilité et la sécurité.

Rappelant que le Séminaire de haut niveau sur la paix et la stabilité en Afrique, tenu dimanche et lundi dernier à Oran, a rassemblé les membres du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), la Guyane, représentant de l’Amérique latine et des Caraïbes au Conseil de sécurité dans le cadre du mécanisme connu sous le nom d’A3+1, les représentants de la Commission de l’UA et de l’ONU, ainsi que les fondateurs, amis et partenaires du séminaire, qui célèbre cette année son 10e anniversaire.

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