Mike Pompeo le chantre du Maccarthysme
« Mike Pompeo est le pire des secrétaire d’Etat américain de l’histoire », lit-on dans un article paru récemment dans « The Washington Post ». Il s’agit d’une sentence directe sur les errements accumulés par Mike Pompeo.
Certes, si l’on passe en revue les actions de Pompeo pendant plus de deux ans à la tête de la diplomatie américaine, il y a lieu de regretter le manque de professionnalisme et d’éthique. Le parcours de ce diplomate est parsemé des rumeurs. Une mauvaise manière de faire les choses, qui coûte cher aux Etats-Unis, et qui menace également la paix mondiale.
Sous la direction de Pompeo, la diplomatie américaine ne médite que sur le retour de la guerre froide, cette fois-ci avec la Chine. Les lignes idéologiques sont réchauffées, tandis que le spectre du «Maccarthysme» est ouvertement brandi. La division et la confrontation sont provoquées par la folie, ce qui représente une énorme menace pour la paix et le développement du monde.
Ignorant l’histoire et certains faits précis, Pompeo laisse entendre que depuis l’établissement des relations sino-américaines, les Etats-Unis ont toujours été perdants dans les échanges avec Pékin. Et pourtant, l’histoire renseigne que depuis toujours, les échanges économiques et commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis sont complémentaires et offrent des avantages réciproques à chaque partie. Le commerce sino-américain est d’abord et avant tout gagnant-gagnant.
Selon les statistiques, les échanges commerciaux sino-américains sont à la base de la création de plus de 2,6 millions emplois aux Etats-Unis, plus de 72 500 entreprises américaines ont investi pour créer des entreprises en Chine, et la majorité d’entre elles, prospèrent.
Evidemment, la Chine et les Etats-Unis ont déjà formé une communauté d’intérêt qui se mêle par leur coopération économique et commerciale. La soi-disant affirmation de Pompeo sur « l’exploitation des Etats-Unis par la Chine » est absurde et sans fondement. Elle ne sert que de prétexte pour mettre une forte pression sur la Chine. Et les Etats-Unis ont emprunté des méthodes administratives pour opprimer les entreprises chinoises, perturber de force la chaîne d’approvisionnement de l’industrie mondiale, ce qui constitue non seulement une négation des succès obtenus dans les échanges sino-américains au cours des 40 dernières années, mais aussi une trahison des efforts et du travail acharné des personnalités de différents milieux des deux pays dans la promotion et le développement des relations sino-américaines.
Deuxièmement, Pompeo et ses amis ont réintroduit l’unilatéralisme dans les affaires internationales, tout en promouvant la politique de pouvoir, faisant des Etats-Unis le plus grand perturbateur de l’ordre international contemporain.
Depuis un certain temps, les institutions multilatérales telles que l’ Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNESCO se sont retrouvées dans une situation difficile à cause des caprices des politiciens américains, et la coopération dans le domaine de la mondialisation a connu un contre-courant sans précédent. En ce qui concerne son attitude à l’égard de l’accord sur le nucléaire iranien, l’hégémonie et l’impudence des Etats-Unis sont encore plus évidentes.
Troisièmement, dans la recherche de ses propres intérêts politiques, Pompeo a délibérément dissimulé l’échec du gouvernement américain dans la gestion de COVID-19 et joué sur le racisme, créant souvent des obstacles à la coopération internationale en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie. Ses actes représentent ainsi une grande menace pour la santé, le bien-être et la reprise du développement de l’humanité.
Depuis l’éclatement de l’épidémie, Pompeo et ses amis n’ont cessé d’identifier le coronavirus à des nations, des races, et ont provoqué la confrontation entre les nations. Ils ont poussé les Etats-Unis à quitter l’OMS, dans la perspective de prendre le monopole dans la recherche et développement du vaccin contre le COVID-19. Les actions de contre-courant nuisent gravement à la coopération mondiale en matière de lutte contre l’épidémie, en provoquant des effets négatifs dans les pays les moins développés et les populations vulnérables.
Le monde est entré dans la deuxième décennie du 21è siècle, mais le cerveau de Pompeo reste dans les mémoires de la guerre froide du siècle dernier, ainsi il est devenu destructeur de la paix et du développement dans le monde. Quelle que soit la façon dont Pompeo manipule la politique, il sera oublié par les temps et sanctionné par l’histoire.