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Nationale

Mihoubi annonce la création d’une police de l’eau

Mihoubi annonce la création d’une police de l’eau

Le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, a annoncé, lundi, la création prochaine d’une police de l’eau et la mise en place d’une charte pour économiser cette précieuse ressource.

Le but est d’assurer une gestion parfaite et adéquate de l’eau et de suivre de très près son utilisation par les usagers d’une manière générale. Le ministre, qui intervenait hier sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, a indiqué que cette charte sera présentée aujourd’hui  au Conseil interministériel, précisant que cette option est inévitable pour déterminer efficacement l’usage rationnel des différentes sources d’eau par ces temps de déficit pluviométrique. «Cette nouvelle vision entre dans le cadre d’une politique mise en place pour circonscrire l’effet du stress hydrique dû à une faible pluviométrie ces dernières années et lutter contre le gaspillage», a affirmé M. Mihoubi. Il a, dans ce sens, insisté sur l’importance d’effectuer d’abord une campagne de sensibilisation au niveau de plusieurs secteurs concernant cette charte pour, ensuite, passer à la répression par le biais de la police de l’eau. Cette dernière doit être instaurée , a souligné le ministre, expliquant que cette instance agira avec force de loi et pleins pouvoirs pour réprimander le gaspillage de l’eau, et ce d’où qu’il vient. «La loi sur l’eau est en voie de révision et sera soumise à différents secteurs pour enrichissement, avec des actions concrètes », a-t-il fait savoir. En ce qui concerne le déficit en matière d’eau, le premier responsable du secteur a déclaré qu’il sera plus ou moins rétabli, indiquant «ne plus se contenter des eaux de surface, l’objectif étant d’aller vers l’eau non conventionnelle : eau sous-terraine, eau de mer dessalée, le recyclage de l’eau, etc.». La problématique du stress hydrique n’est pas nouvelle du fait que la région sud de la Méditerranée est exposée, notamment l’Algérie, à un climat semi aride, et le déficit tourne autour de 20 à 30% en moyenne depuis trois ans au moins, a-t-il expliqué avant de révéler l’intension des autorités du pays à «doubler le nombre de stations de dessalement d’eau de mer (11 stations sont en activité, ndlr) à l’horizon 2030 pour arriver à 2 milliards de mètres cubes en matière d’eau non conventionnelle». En attendant le montage progressif de ces nouvelles stations, le ministre a évoqué l’option d’extension de celles d’El-Tarf, de Béjaïa et d’Alger (celle d’El-Hamma), qui va passer de 200 000 à 240 000 à titre d’exemple. «On est en train d’étudier le montage financier de ces extensions», a-t-il dit, ajoutant qu’il s’agit de solutions pratiques, rapides et faciles. «Les eaux de surface seront désormais destinées exclusivement à l’agriculture», a-t-il tranché.



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