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Nationale

Mention spéciale pour le Sénégal, le Maroc peut poser des questions !

Mention spéciale pour le Sénégal, le Maroc peut poser des questions !

Ayant survolé le tournoi en raflant pratiquement tous les trophées en jeu en plus de s’être adjugé pour la première de son histoire la prestigieuse couronne de la catégorie, les Lionceaux de La Teranga ont mis les observateurs d’accord en plaçant, selon le classement divulgué par la CAF, quatre joueurs dans le onze-type, au contraire de son malheureux adversaire en finale, le Maroc, représenté à l’occasion par le seul Hamid El Eid.

Beaucoup de regrets côté marocain, tout de même finaliste et une domination écrasante mais logique du Sénégal qui a finalement fait main basse sur la 14e édition de la CAN U17 en faisant table rase sur les distinctions tant individuelles que collectives.

Confirmation donc pour des Lionceaux ayant eu faim de titres tout le long de leur admirable parcours et qu’on retrouve partout sur les tablettes de la Confédération de Motsepe après avoir remporté leur tout premier titre continental dans cette catégorie en disposant toutefois difficilement (2-1 après avoir été longtemps mené au score) d’une solide sélection marocaine qui les a fait douter.

Très logique unanimité des observateurs autour du grand potentiel et talents alignés par une vraie école de formation soulevant l’admiration. Une liste qui veut dire beaucoup tant les Sénégalais ont pesé de tout leur poids sur la compétition en ne laissant que des miettes aux autres concurrents, notamment leurs adversaires en finale, les Lionceaux de l’Atlas qui peuvent justement avoir des regrets d’avoir raté de vraiment très peu la 1ère place du podium et donc le titre de champion qui n’a tenu qu’à un fil. A trois minutes qui ont tout changé.

Une seule place dans l’équipe-type à titre de maigre consolation, ce qui signifie peu à côté de la grosse déception d’avoir échoué sur la ligne d’arrivée. Le Sénégal est donc partout et qui voit ses deux meilleurs atouts, Amara Diouf (déjà sacré meilleur buteur du tournoi) et Serigne Diouf (meilleur gardien, invincible lors des quatre premiers matchs et seulement deux buts encaissés en six sorties) réserver sans surprise leur place parmi les onze meilleurs talents prometteurs du continent. Ce beau tandem est suivi par un autre duo du onze national sénégalais, constitué de Serigne Fallou et Abdeloul Aziz Fall, les deux joueurs se montrant décisifs en demi-finale et en finale, pour dire tout leur poids au sein de la sélection.

Derrière, on retrouve, avec trois nominés, la grande surprise de cette édition algérienne, le Burkina Faso que personne peut-être n’attendait parmi le quatuor appelé à représenter l’Afrique dans la prochaine Coupe du monde mais qui a démenti bien des pronostics. Comme on a pu le voir lors de ce quart de finale lorsque les petits Etalons ont écarté de leur chemin un des favoris, le Mali, après une belle prestation.

Les Marocains, nouveaux vice-champions d’Afrique et qui n’ont jamais démérité lors de toutes leurs sorties et qui pouvaient espérer un meilleur sort que la seconde place du podium, s’ils n’ont pas attiré l’attention des responsables de la Caf chargés de se prononcer sur ce onze-type honorifique, et s’ils doivent naturellement se poser des questions avec un seul représentant, peuvent dire merci à leur coach Said Chiba qui, lui, a été récompensé ( pas pour rien, meilleur entraîneur) pour ses qualités de manager en mettant en place un groupe de jeunes partis pour encore surprendre à l’avenir. La CAN U 17 a vécu et laissé que de bons souvenirs en plus de la qualité de l’organisation de l’Algérie. 

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