Médéa : Fête de l’Aïd gâchée par le manque de transport urbain

Comme à l’accoutumée en pareille circonstance, la fête de l’Aïd a été célébrée dans une ambiance des plus conviviales à travers toutes les villes de la wilaya, où l’événement a été marqué dans la matinée par l’accomplissement de la prière rituelle.
Des fidèles de tout âge se sont rendus dans les maisons d’Allah où ils ont aussi suivi les deux prêches qui ont été consacrés à la morale de la fête de la fin du mois de jeûne et aux problèmes qui agitent le monde musulman où les conflits sont légion, dont le dernier en date est le conflit fratricide au Soudan.
Les imams n’ont pas manqué d’invoquer la générosité du Créateur pour faire tomber la pluie afin d’étancher la soif des êtres humains, des bêtes et de la terre, recommandant aux fidèles de faire l’aumône aux pauvres, de rendre visite aux malades et de ne pas rompre les liens familiaux.
Accolades et embrassades ont été échangées à l’issue de la prière et à la sortie des mosquées, où les signes de joie étaient visibles sur les visages des enfants et des adultes qui ont, dans leur majorité, porté de beaux vêtements pour marquer l’événement.
Par ailleurs, l’injonction donnée aux commerces a été plus ou moins respectée, ce qui a permis aux citoyens de s’approvisionner en produits alimentaires. Il n’en a pas été de même pour certaines autres activités, comme constaté lors de notre tournée dans des quartiers du chef-lieu de wilaya.
On peut dire qu’hormis la continuité du service public assuré par les pharmacies de garde, les urgences médicales et les stations de distribution de carburant, il y a lieu de dire que d’autres services ont été absents durant les deux jours de l’Aïd, comme c’est le cas des stations de lavage automobile, les magasins de vente de pièces détachées, les commerces de quincaillerie et électricité, les cabinets privés de consultation médicale et de radiologie, etc.
Mais le principal inconvénient est l’absence de transport urbain qui, comme chaque année, est une hantise pour les personnes qui, par nécessité, doivent effectuer des déplacements pour se rendre à l’hôpital pour une urgence médicale ou rendre visite à un malade hospitalisé, ou tout simplement aller voir des proches dans un autre quartier de la ville.
Si le transport interurbain a été assuré, aucune ligne de transport urbain de voyageurs n’a été desservie durant les deux jours de l’Aïd, et comble de l’ironie, aucun taxi n’a assuré la permanence, comme constaté à travers tous les quartiers, où aucun véhicule n’a été aperçu.
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