Médéa se dote de son premier café-bibliothèque

C’est dans un cadre agréable agrémenté de plantes vertes que se trouve le premier café-bibliothèque dénommé Tchocito, créé au niveau du chef-lieu. Un endroit devenu depuis peu un tropisme pour les amoureux de la lecture grâce au lot d’ouvrages mis à disposition par la direction de la culture et des arts.
Un lieu où le consommateur a la latitude de s’attabler dans la terrasse et les espaces entourant l’établissement, de prendre un livre de son choix le temps de siroter sa boisson ou, tout simplement, de feuilleter un titre parmi les nombreux titres mis en libre consultation sur la surface de deux tables contiguës, installées à l’intérieur du café.
Même si la palette des titres peut paraître peu riche, elle a néanmoins le mérite d’embrasser un large éventail de domaines du savoir allant de la littérature, l’archéologie, à la poésie et l’histoire, à même de permettre au client qui le désire de satisfaire sa curiosité et d’enrichir ses connaissances.
Provenant de la série d’ouvrages édités par le ministère de la culture et des arts, le lot de livres compte divers titres dont, par exemple, « Mémoires de guerre d’un enfant algérien » de Larbi Adouane, « Sciences archéologiques » de Mohamed Chiniti, « Le sommeil du juste » de Mouloud Mammeri, « Les chevaux du Sahara et des mœurs du désert » d’Eugène Daumas, etc.
Pour Abadallah Aouadi, exploitant du café, la proposition de créer une mini-bibliothèque dans son commerce a été acceptée avec le sentiment d’apporter ma contribution à la diffusion du livre et de la culture et ainsi permettre à toute personne éprise de lecture de s’adonner à son hobby dans un cadre convivial.
La création des mini-bibliothèques dans les cafés à travers la wilaya par la direction de la culture et des arts s’inscrit dans le prolongement de la stratégie du ministère de tutelle d’encourager la lecture publique via un déploiement des services publics de proximité s’adressant à toutes les catégories de la société.
L’on ne saura pas ne pas parler de l’action pionnière de la ville de Ksar El Boukhari où la culture fait partie de la tradition locale pour avoir donné des noms à la réputation établie et parmi lesquels l’on peut citer de grandes figures connues dans les domaines de l’art et de la culture, dont le scénographe de la reine Elizabeth d’Angleterre, Abdelkader Farah, l’écrivaine Maïssa Bey, les hommes de lettres Slimane Gaada, Ahmed Naas, Saïd Benzerga, Mohamed Bourahla, etc.
Regroupant l’intelligentsia locale, le club littéraire de Ksar El Boukhari n’a pas manqué de séduire la directrice de la culture et des arts de la wilaya de Médéa, Salima Gaoua, qui a rendu visite à l’endroit et pris attache avec ses animateurs auxquels elle a été donné promesse de fournir toute l’aide possible pour l’enrichissement du fonds documentaire du club.
Pour la 1è responsable du secteur de la culture, « le projet d’ouverture de mini-bibliothèques au niveau des cafés de la région s’inscrit en prolongement des efforts entrepris depuis quelques temps pour créer davantage les bibliothèques et de salles de lecture, et organiser une panoplie d’activités destinées à reconquérir les lecteurs et les fidéliser ».
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