Médéa : Deux nouveaux hôpitaux au programme
Le secteur de la santé publique de la wilaya de Médéa vient de bénéficier de l’inscription de deux établissements hospitaliers spécialisés, dont les procédures de lancement vont être engagées sans délai.
C’est ce qu’a indiqué le wali, Djahid Mous, lors de la réunion du conseil exécutif tenue au siège de la wilaya, avant-hier, en présence des directeurs de la santé et de la population, de la planification et du suivi budgétaire, du cadastre, du contrôle financier, du Trésor public et des biens de l’Etat.
Dans son intervention, le wali a mis en exergue les efforts déployés pour promouvoir le secteur de la santé à travers la réalisation de nombreuses infrastructures de santé et de soins de proximité au cours de ces dernières années par la relance du centre anti-cancer et le lancement imminent d’un complexe mère-enfant et la reconversion de nombreux locaux professionnels en unité légères de soins.
A ces acquis, annoncera le même responsable, vont donc s’ajouter deux nouvelles structures hospitalières, dont un hôpital de santé mentale d’une capacité de 120 lits et un hôpital « tête et cou » d’une capacité de 60 lits, pour lesquels les responsables concernés ont été sommés de tout mettre en œuvre pour déterminer les terrains d’assiette pour leur implantation.
Pour sa part, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Médéa, Mohamed Zoheir Hadj Sadok, a affirmé que les deux projets revêtent un grand intérêt, prenant l’exemple de la réalisation d’un hôpital « tête et cou » qui, dira-t-il, va offrir la possibilité de prise en charge d’une large palette de pathologies, notamment les spécialités ORL, ophtalmologie, chirurgie maxillo-faciale, etc.
« Ayant fait partie des 20 wilayas du pays qui ont bénéficié de l’octroi d’un établissement hospitalier tête et cou, la wilaya de Médéa sera dotée d’un hôpital de santé mentale, un ancien projet qui a été gelé et qui vient de faire l’objet d’une décision de dégel », a-t-on fait savoir.
Ainsi, les personnes souffrant de pathologies mentales ne seront plus obligées de faire les déplacements vers le CHU Frantz-Fanon de Blida pour recevoir les soins nécessaires, car, est-il précisé, la maladie mentale est classée au rang de « priorité sanitaire » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sachant que « les troubles psychiques ont souvent des conséquences sociales et économiques lourdes pour faire l’objet d’une prévention, d’un dépistage et d’une prise en charge spécifiques ».
Ledit établissement permettra de traiter, outre les troubles psychiques, les différentes pathologies liées au système nerveux et les cas liés aux addictions qui sont en train de faire des ravages au sein de certaines catégories de la population, est-il expliqué.