Médéa : Clôture du Festival international de calligraphie arabe 

La clôture du Festival culturel international de calligraphie arabe organisé du 12au 15 décembre à la maison de la culture Hassan El Hassani de Médéa, a été marquée par une cérémonie de remise des prix sanctionnant les meilleures œuvres artistiques dans les styles calligraphiques moderne et classique, cérémonie qui a eu lieu en présence du wali, des responsables du secteur de la culture et des arts, des invités et d’un public nombreux.

C’est à l’artiste d’origine syrienne Radjab Naamane qu’est revenu le 1er prix de calligraphie arabe récompensant la meilleure œuvre esthétique dans le style classique, alors que le 2è prix dans le même style a été accordé au jeune artiste algérien (Médéa) Djame Eddine Karabernou, le 3è prix à l’artiste turque d’origine iranienne Meriem Nourousi. Cependant, le jury n’a pas décerné de 1er prix  dans le style calligraphique moderne, alors que  le 2è prix ex-aequo a été attribué aux 2 artistes algériens Daoudi Abdelkader et Aïssa Boudouda. 

Le jury a également accordé des prix d’encouragement aux autres artistes ayant pris part au Festival qui a vu la participation de 35 artistes algériens et plus d’une dizaine d’artistes à la renommée avérée venus de pays arabes et musulmans, permettant au public intéressé d’apprécier la richesse et la variété de ce patrimoine à travers 96 œuvres exposées, représentant les différents styles calligraphiques arabes. 

Outre l’intérêt du Festival, qui a inclus des ateliers d’initiation à l’art calligraphique encadrés par des artistes locaux et étrangers, il a également offert l’opportunité aux participants d’échanger leurs expériences et de discuter des possibilités de faire évoluer les nombreux styles de cet art particulier qui est inscrit au patrimoine immatériel universel. 

Les œuvres exposées donnent une idée sur la richesse de la calligraphie arabe, à travers les différents styles, dont thoulouth, Naskh, diwani, entre autres, exprimant aussi l’importante participation d’artistes venus des pays arabes et des pays non arabes, selon M. Kemezli, artiste calligraphe de Médéa.

Ce qui est rappelé dans les différentes interventions des spécialistes et universitaires selon lesquels, l’art calligraphique a ses règles et ses styles. Il est présent à travers les œuvres manuscrites et sur les tableaux et sur de nombreux supports tels que carreaux de céramiques, métaux et tissus…

Le Festival est une occasion d’enrichissement de la culture nationale par l’apport des autres cultures arabes et islamiques, car la calligraphie arabe a toujours été un facteur de rapprochement entre les peuples depuis la révélation du Coran, a indiqué le wali dans une allocution prononcée à la clôture de l’événement. 

Désormais, le Festival culturel international de calligraphie arabe est institué officiellement par le ministère de la culture et des arts, à partir de la prochaine édition dans la wilaya de Médéa, a-t-on annoncé, compte tenu à l’important nombre d’artistes et aux prix remportés par ses artistes.