Médéa : Clôture de l’opération de recensement du cheptel
Lancée le 29 novembre 2022, l’achèvement de l’opération de recensement du cheptel a été marqué par la signature du Procès-verbal (PV) de clôture par le wali, Djahid Mous, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, ce mardi, au siège de la wilaya de Médéa, en présence du directeur des services agricoles, de l’inspecteur vétérinaire et des responsables concernés.
L’opération de recensement a été menée à son terme à travers l’ensemble des communes de la wilaya et a permis un comptage des effectifs des espèces par un travail de proximité qui a mobilisé les autorités locales et les subdivisions des services agricoles qui ont fait du « porte à porte » pour s’assurer de la réalité des volumes de têtes existantes en excluant de l’enquête tout recours au « système déclaratif », selon l’inspecteur vétérinaire, Mohamed Slama.
Le recensement du cheptel est le moyen par lequel les pouvoirs publics vont disposer d’une base de données pour asseoir une politique de régulation des aides de l’Etat au profit des éleveurs par leur accompagnement à travers les différents dispositifs de financement et les Fonds spéciaux du secteur.
Les indicateurs de l’opération de recensement dévoilés semblent ne pas s’éloigner des chiffres disponibles obtenus à partir de projections par extrapolations de données antérieures, s’établissant ainsi qu’il suit : 38200 bovins, 600.600 ovins, 86.100 caprins, 109 équins et 74 camelins.
Outre le respect des normes suivies à la lettre dans le déroulement de l’opération de recensement grâce à une adhésion sans faille des fellahs, la fiabilité des chiffres permettra de constituer une base de données à même de faciliter le suivi des programmes de l’Etat en matière de gestion et de traçabilité des Fonds publics, a-t-on déclaré.
Car, l’enjeu de l’opération est de mieux connaître les données relatives à la filière de l’élevage qui est étroitement liée à la sécurité alimentaire du pays et à la durabilité environnementale, permettant aux décideurs de mettre en place les mesures d’intervention nécessaires concernant la sélection des espèces, les conditions de préservation et d’amélioration des races, d’alimentation et de santé animale, de mouvement du bétai.
Ce qui va permettre de « créer une base de données numériques sur cette richesse animale et de déterminer le véritable nombre des éleveurs en Algérie, selon M. Mohamed Abdelhafi Henni, ministre de l’agriculture et du développement rural.