Mechaal demande au FPLP-Syrie de soutenir un groupe pro Hamas
Le secrétaire général du front populaire de libération de la Palestine(FPLP)-le commandement général, Ahmad Jibril a déclaré que le chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal a demandé de fournir de l’aide au groupe militaire Aknaf Beit el-Maqdess, dans le camp de réfugiés palestiniens Yarmouk. Selon le journal al-Akhbar, cette annonce démontre que le groupe Aknaf est affilié au Hamas, ce dernier démentant depuis le début du conflit tout lien avec ce groupe armé.
En 2012, les combattants du Hamas, regroupés sous l’égide d’Aknaf Beit el-Maqdess se sont alliés avec le front terroriste al-nosra pour prendre le contrôle du camp Yarmouk. Ils ont fait du camp un repaire terroriste, poussant l’armée syrienne à l’assiéger. La semaine dernière, le front al-nosra a trahi Aknaf Beit el-Maqdess en se ralliant avec Daech pour le contrôle du camp. Immédiatement, Daech a commencé à liquider les dirigeants du groupe pro-Hamas !
L’OLP rejette l’idée de participer aux combats à Yarmouk
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a rejeté l’idée de participer aux combats à Yarmouk en Syrie, contrairement à ce qu’avait déclaré la veille un représentant palestinien ayant rencontré des responsables du gouvernement de Damas. L’OLP réaffirme, dans un communiqué publié tard jeudi depuis son siège à Ramallah, que sa « position n’a jamais varié » :
« Nous refusons de pousser notre peuple et ses camps dans l’enfer du conflit qui se déroule en Syrie amie et nous refusons catégoriquement de devenir une des parties du conflit armé qui a lieu à Yarmouk ». Jeudi, Ahmed Majdalani, le chef de la délégation de l’OLP envoyée à Damas, avait déclaré que les Palestiniens allaient mener une « opération militaire » en coordination avec l’armée syrienne « pour nettoyer Yarmouk des terroristes ».
Dans son communiqué dont l’AFP a reçu une copie, l’OLP affirme que les Palestiniens refusent « d’être entraînés dans des actions militaires, quelles que soient leur nature ou leur couverture ». « Nous appelons à utiliser d’autres moyens pour préserver les vies à Yarmouk et y éviter plus de destructions et de déplacements forcés », poursuit le texte.