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Nationale

Maltraitance à l’égard des femmes : Les Américains s’en prennent de nouveau à l’Algérie

Maltraitance à l’égard des femmes : Les Américains s’en prennent de nouveau à l’Algérie

Comme il fallait s’y attendre, le rapport annuel du Département d’Etat US sur la traite d’êtres humains n’a pas dérogé à la règle en matière d’accusations à l’emporte-pièce à l’adresse de l’Algérie.
Les scribouillards du Département d’Etat ont jugé bon de taper de l’Algérien en parlant d’« absence d’efforts du gouvernement algérien dans la lutte contre la traite d’êtres humains ».

Dans son rapport annuel sur la traite d’êtres humains dans le monde publié avant-hier, le Département d’État américain classe l’Algérie dans la catégorie 3, celle des pays qui ne respectent pas les normes internationales et ne faisant pas d’« efforts importants » en matière de lutte contre l’esclavage moderne. Il convient de rappeler que l’Algérie est parquée dans cette case depuis 2011. Elle partage la catégorie 3 avec des pays tels que la Libye, la Syrie, la Russie, la Corée du Nord, le Yémen ou l’Iran. Les voisins de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, se classent quant à eux dans la catégorie 2.

Ainsi donc, « les immigrés sub-sahariens illégaux venant de pays anglophones restent particulièrement vulnérables au travail forcé et au trafic sexuel en Algérie, principalement dus à la pauvreté et à la barrière de la langue », écrit dans son rapport le Département de John Kerry.

Le rapport en rajoute une couche en affirmant que « les hommes d’Afrique subsaharienne sont victimes de servitude domestique. Les employeurs confisquent souvent leurs documents d’identité, les forçant à rester à la maison pour travailler. » Vilipendant outrageusement le peuple algérien et ses autorités, le rapport va jusqu’à attester que « des femmes algériennes, et dans une bien moindre mesure des enfants, sont victimes de trafic sexuel en Algérie ».
Et la Crise sur le gâteau est que le département d’État américain affirme avec une déconcertante désinvolture que « le gouvernement algérien ne se conforme pas pleinement aux normes minimales visant à l’élimination de la traite, et ne fait pas d’efforts significatifs en ce sens. Le gouvernement n’a pas enquêté vigoureusement ou engagé des poursuites contre le trafic sexuel ou les crimes de travail forcé. »
A en croire le Département des States, l’Algérie est toujours le mauvais élève en matière d’efforts à fournir pour identifier ou protéger les victimes de la traite.

Enfonçant le clou, le Departement of State va jusqu’à interpréter la réaction algérienne aux accusations contenues dans les précédents rapports sur le sujet comme une « absence de connaissance en la matière », qui aurait « sévèrement entravé les efforts des forces de l’ordre pour combattre le trafic ».

Pourquoi cet acharnement contre l’Algérie ?

Pourquoi cette charge peu magnanime envers l’Algérie ? Les Américains ne le diront pas, mais osons espérer que les autorités algériennes éclaireront la lanterne des opinions publiques nationale et internationale que le chant des sirènes du pays de l’oncle Sam n’hésitent pas à manipuler à leur guise.
En attendant, il est important de rappeler que la question des subsahariens sur lesquels surfent les Américains dans leur rapport, pour le moins équivoque à l’égard de l’Algérie, est apparue suite à la dégradation de la situation économique, sociale et sécuritaire dans les pays subsahariens ayant provoqué un exode massif vers le nord du continent noir. L’Algérie a commencé à enregistrer un flux massif d’immigrés pour raison économique qu’elle n’a pas assimilé à de l’immigration clandestine et n’a pas cédé à la répression, comme c’est le cas dans beaucoup de pays récipiendaires tel le Maroc. Du coup, l’Algérie se retrouve terre d’accueil pour des personnes déplacées, venant même de la lointaine Syrie.
Notre pays a continué d’accueillir cet exode et à se comporter avec bienveillance avec les familles africaines et autres victimes des guerres et de la crise financière provoquée par les puissants, dont les Etats-Unis. L’Algérie est victime de sa politique de neutralité et d’impartialité. Si les autorités avaient crié au secours et ouvert la porte aux ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales et au HCR pour s’installer en Algérie sous prétexte de prise en charge des réfugiés, notre classement dans le rapport de la honte aurait été sans doute meilleur.

Comme dit l’adage « tuer son chien en l’accusant de rage », les Américains, passés maîtres dans l’art de la manipulation et se servant le plus souvent d’articles de presse approximatifs et douteux et de rapports que remettent des opposants peu crédibles aux chancelleries pour fragiliser les autorités, bâtissent des théories selon lesquelles l’Algérie serait un pays où se pratique l’esclavage moderne. Pourtant, à voir les événements qui se produisent de manière cyclique dans le pays de l’Oncle Sam en matière de crimes à caractère raciste et de ségrégation raciale, ethnique et religieuse, on est en droit de dire que l’esclavage a encore de beau jours devant lui en Amérique.

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