Maladies cardiovasculaires : Plus de 14 000 décès par an

L’Algérie dénombre plus de 14 000 décès par an causés par des maladies cardiovasculaires, c’est ce qu’a indiqué le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, en marge de la cérémonie d’ouverture du 26e Congrès international de la Société algérienne de cardiologie (CISAC 2022), qui fêtait par la même occasion, son 50e anniversaire, sous le patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le premier responsable de la Santé en Algérie, n’a pas hésité à qualifier, ce nombre élevé de morts, par « un drame », d’où la nécessité qu’il faudra accorder « une importance accrue » aux maladies cardiaques et des artères, et de mener une étude sur les facteurs qui les provoquent, notamment l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’hypercholestérolémie dans le sang, la sédentarité, l’obésité ainsi que le stress et le manque d’activité physique.
Abdelhak Saihi, a salué « le » rôle fondamental » que joue la Société Algérienne de Cardiologie, qui contribue d’une manière significative, dans ses différents programmes pédagogiques et de prévention, à la prise de conscience de la communauté sur cette question essentielle qui commande la conjugaison des efforts de tous les acteurs de la santé, publique ou autres.
« L’accessibilité du citoyen aux soins », un critère essentiel sur lequel est évalué tout système de santé et sa performance, permet aux malades d’accéder aux soins dans des «meilleures» conditions, a poursuivi le ministre qui note que « l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se base sur ce critère pour évaluer la qualité des soins dans les pays du monde.»
Parlant de la stratégie gouvernementale en matière de santé, le représentant du gouvernement, souligne que « l’exécutif se dirige vers la prévention des maladies cardiovasculaires dans toutes ses dimensions, ainsi que l’amélioration de toutes les étapes de la thérapie à commencer par la prise en charge des rendez-vous, jusqu’à ce qu’elles soient disponibles de la meilleure façon et avec une prestation de qualité.
C’est notre « souci fondamental, notre devoir» de relever ce défi pour l’intérêt général au bénéfice des citoyens, a conclu le ministre. M.Saihi précisera que « Face au défi que nous devons relever, notre travail est d’une importance fondamentale et nous devons redoubler d’efforts pour l’intérêt public, au service de nos concitoyens ».
Auparavant, le professeur Brahim Kichou, président de la Société algérienne de Cardiologie (SAC), a retracé le « long chemin parcouru » par cette société médicale et « sa performance», depuis sa création en 1972. « On n’envoie plus nos malades à l’étranger », a-t-il insisté.
L’éminent cardiologue, a souligné également que «depuis, les autres générations de cardiologues qui ont hérité du flambeau, ont su relever le défi de la modernisation de la cardiologie, en accompagnant le développement de cette spécialité médicale, très pointue.
Il a affirmé que les cardiologues s’attellent, à présent, à pratiquer en Algérie ce qui se fait de mieux dans le monde, afin de réduire la mortalité cardiovasculaire qui constitue la première cause de décès dans notre pays. «La SAC a mis en place, sous l’égide des autorités sanitaires, un plan national «INFARCTUS», le plan STAMI, permettant d’aller vers une prise en charge rapide et moderne de cette pathologie à travers tout le territoire national.
Pour ce rendez-vous, « le cœur avant tout », Brahim Kichou, assure qu’ « un programme complet et varié, concocté par le comité scientifique de la SAC attend les plus jeunes comme les plus expérimentés, pour vous enrichir de l’actualité cardiovasculaire.
Il se décline et sa performance en conférences plénières, sessions à thèmes, ateliers pratiques et « challenging cases ». Enfin, un vibrant et émouvant hommage a été rendu aux différents présidents de la SAC qui se sont succédés, pour certains à titre posthume, depuis sa création.
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