L’UNPEF maintient sa grève de trois jours à partir de ce dimanche
En dépit des promesses données par le ministre de l’Education nationale quant à la satisfaction des revendications soulevées, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) maintient son mouvement de grève de trois jours, annoncé à partir de ce dimanche.
Après l’échec de la rencontre organisée mercredi entre les quatorze syndicats du secteur et le ministère de tutelle, l’UNPEF a décidé de maintenir sa grève prévue pour les 9, 10 et 11 mai en guise de protestation contre la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs du secteur. Une grève optimisée par trois principales revendications, à savoir le pouvoir d’achat des travailleurs de l’éducation nationale, la carrière de l’enseignant et le dossier de la retraite.
Sur sa page Facebook, le syndicat précise que, selon les déclarations de son président Sadek Dziri, la rencontre qui a réuni le syndicat avec des représentants du ministère de l’Education, dirigée par le conseiller en charge du dossier syndical et le directeur des ressources humaines, était «formelle et vide, et n’a pas été couronnée par des résultats tangibles», indique l’UNPEF. De ce fait, la réunion de conciliation de mercredi n’a pas permis d’arriver à un accord.
«Rien de nouveau par rapport aux revendications soulevées, à l’exception de la déclaration du Conseil des ministres qui est venu inviter le ministère de l’Education à ouvrir un dialogue pour améliorer la situation sociale et professionnelle de la famille éducative», précise le syndicat.
A cet égard, l’UNPEF s’interroge sur les mécanismes et les méthodes que le ministère de l’Education applique en la matière afin d’améliorer les conditions sociales, comme la question des salaires et du pouvoir d’achat. «La question est à jour et elle attend des éclaircissements du gouvernement à cet égard», selon l’union.
L’UNPEF rappelle que le ministère de l’Education nationale a révélé, lors de sa rencontre avec certains syndicats du secteur, attendre des éclaircissements du gouvernement sur les mécanismes adoptés pour améliorer la situation sociale et professionnelle de la famille éducative, en application des instructions du président Abdelmadjid Tebboune, tandis que la tutelle s’est engagée à mettre en place un comité immédiatement après le ramadhan pour revoir la question du droit privé.