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Nationale

L’Unpef et le Cnapest se disent soulagés

L’Unpef et le Cnapest se disent soulagés

Les syndicats Unpef et Cnapest se disent soulagés par la déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal concernant l’introduction de la langue maternelle durant les deux premières années du cycle primaire, et dans laquelle il a appelé « à ne pas faire l’amalgame entre les propositions d’une commission de pédagogues et d’enseignants et les décisions de l’Etat ».

L’Unpef et le Cnapest qui se sont opposés fermement à l’introduction de l’arabe dialectal dans le préscolaire et le primaire, se disent, « aujourd’hui, satisfait des dernières déclarations de Sellal où il a tranché sur la question, en défendant la langue arabe ». Les deux syndicats ont salué la réaction du Premier ministre,

M. Abdelmalek Sellal, qui est, selon eux, « intervenu au bon moment pour apporter des éclaircissements concernant cette polémique qui ne fera qu’influer négativement sur le système éducatif ». Dans un communiqué rendu public hier, l’Unpef a affirmé que la position prise par le premier ministre a soulagé les éducateurs et les a incités à se pencher vers la préparation de la rentrée scolaire.

Décidée par le ministère de l’Education nationale après la conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme de l’école tenue en juillet dernier, la possibilité de l’introduction de l’enseignement de la langue maternelle à l’école a suscité une grande polémique au sein de la corporation et de la société civile.

De ce fait, l’Unpef n’avait pas épargné aucun effort pour témoigner son opposition à cette décision.
Le syndicat avait même lancé un appel au président de la République pour intervenir dans les plus brefs délais, appelant également à la mobilisation de toutes les parties politiques, la société civile, les partenaires sociaux et les éducateurs pour unir leur force afin de défendre l’école algérienne.

L’Unpef a lancé un appel au président de la République pour intervenir dans les plus brefs délais. Il a déploré également la position du ministère de l’Education qui a pris, selon lui, la décision de l’introduction de l’enseignement dans les langues maternelles sans concertation de ses partenaires sociaux ni de la famille de l’éducation, et exige à cet effet le respect des deux constantes de la nation, les langues arabe et amazighe.

« L’Unpef refuse catégoriquement « d’introduire l’école algérienne dans un débat idéologique stérile », lit-on dans le même communiqué. Pour plus de précision, l’Unpef a indiqué que les langues maternelles ne contiennent que 3 000 mots, tandis que les langues des autres enfants comportent 16 000 et 50 000 mots. « Le moment est venu pour laisser la parole aux spécialistes », a-t-il préconisé.

Les rédacteurs de ce dernier ont appelé le ministère de l’Education nationale «  »à développer Tamazight, l’une des piliers de l’unité et de l’identité nationale ».

Dans le même document, cette organisation syndicale a aussi appelé le ministère de l’Education à faire adopter la langue anglaise comme deuxième langue scolaire, à la place de la langue française, dont les résultats obtenus par les élèves sont catastrophiques.
Ce syndicat estime qu’« il est nécessaire de suivre les changements et le développement de la société en s’ouvrant à la langue anglaise, qui est la langue du savoir et de la recherche, dans le but d’assurer une meilleure préparation de la génération future ». 

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