L’UE injecte plus de 20 millions d’euros pour l’enseignement supérieur
L’Union européenne injectera 21,5 millions d’euros pour appuyer la politique sectorielle de l’enseignement supérieur en Algérie, a fait savoir hier à Oran chargé des programmes d’appui auprès de la délégation de l’UE en Algérie.
Cet apport, qui sera engagé dans une période de quatre ans, s’ajoutera aux 17,1 millions d’euros qui seront injectés par l’Algérie dans le cadre du partenariat de coopération entre l’instance européenne et l’Algérie, a indiqué à la presse Bernard Segarra, en marge d’une visite de l’ambassadeur et chef de la délégation de l’UE à l’établissement hospitalo-universitaire d’Oran. Le programme, selon lui, vise « à soutenir la modernisation du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et à accompagner les réformes en cours ».
Il porte essentiellement sur l’appui à l’école doctorale, au système LMD, en plus de faciliter les passerelles entre le monde de l’université et de l’entreprise et de mettre en place un système d’information intégré dans l’enseignement supérieur.
Un séminaire se tiendra lundi à Tlemcen pour faire le point de ce programme engagé depuis 4 ans, en présence de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE en Algérie, et d’experts algériens et européens. Le Programme d’appui à la politique sectorielle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (PAPS-ESRS) vise à instaurer un échange entre l’UE et les établissements supérieurs algériens.
Le PAPS-ESRS vise également à soutenir la modernisation du secteur et à accompagner les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il concerne six universités-pilotes, celles d’Oran, de Mostaganem, de Blida, l’USTHB (Alger), de Constantine-1 et d’Annaba.