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Nationale

L’UA servira d’appui au dialogue

L’UA servira d’appui au dialogue

Des représentants de l’Union africaine (UA) seront présents au second round du dialogue intermalien prévu aujourd’hui à Alger, en vue d’apporter leur appui aux parties maliennes et de soutenir la médiation parrainée par l’Algérie. C’est ce qu’a fait savoir le haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, et les représentants de l’ONU et de la CEDEAO, M. Buyoya a affirmé que « l’Union africaine est là pour encourager les Maliens à aller de l’avant lors de cette phase décisive des négociations « . Le rôle de l’UA, a-t-il-dit, est également de « soutenir la médiation internationale sous le leadership de l’Algérie et de son ministre Lamamra » .

La séance de travail avec les représentants de la communauté internationale (ONU et CEDEAO) a été, selon lui, l’occasion pour « discuter seulement de la feuille de route et des conditions de sécurité « , en soulignant « l’importance d’aborder les vrais problèmes ». « Nous sommes tous conscients de ce moment important, il faut que les Maliens sachent que nous sommes là et que la communauté internationale est là pour les soutenir « , a-t-il affirmé. « Je suis optimiste. Je pense que les conditions sont, aujourd’hui, réunies pour la signature d’un accord définitif », a ajouté M. Buyoya.

Le chef de la mission de l’Organisation des nations unies au Mali (MINUSMA), Bert Koenders, est également à Alger pour accompagner la médiation en vue de remettre aussi un rapport sur cette phase à la France, pays impliqué dans la crise malienne.

La phase initiale de ce dialogue, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été couronnée par la signature par le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays de deux documents comportant « la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger « et une « déclaration de cessation des hostilités ».

En plus des représentants du gouvernement du Mali, les six mouvements signataires des deux documents étaient le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident).
En juin dernier, le MAA, la CPA et la CM-FPR avaient signé une plate-forme préliminaire d’entente visant à trouver une solution définitive à la crise malienne et à travers laquelle ils ont réaffirmé le plein respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Mali.
Les autres mouvements avaient eux aussi signé la « Déclaration d’Alger « à travers laquelle ils ont affirmé leur volonté d’œuvrer à la « consolidation de la dynamique d’apaisement en cours et de s’engager dans le dialogue intermalien inclusif « .

La tenue de ce nouveau round des négociations intervient au lendemain de la libération des deux diplomates retenus en otages depuis avril 2012 par un groupe rebelle malien. Cette libération est perçue comme un geste annonciateur de l’Etat d’esprit dans lequel se dérouleront ces rencontres, chapeautées justement par l’Algérie.

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