l’OMS met en garde : Premier cas d’Ebola à nos frontières

Selon l’OMS, la fièvre Ebola a fait près de 5 000 morts depuis son apparition au début de l’année en cours en République démocratique du Congo. L’Algérie, pour se prémunir de ce virus , a pris des dispositions, d’autant plus qu’un premier cas mortel a été annoncé vendredi passé au Mali, pays voisin.
Une fillette de deux ans ayant séjourné en Guinée avec sa maman a succombé, avant-hier à Bamako, capitale du Mali, après avoir été atteinte par la fièvre Ebola, selon le ministre malien de la Santé. C’est le premier cas mortel enregistré dans un pays voisin, tandis que 43 autres personnes sont placées en quarantaine, car elles sont soupçonnées par le gouvernement malien d’être affectées par le virus Ebola.
Le danger Ebola est en train de gagner du terrain depuis son apparition en Afrique de l’Ouest, plus précisément en République démocratique du Congo, au Libéria, en Guinée et au Sierra Léone, au début de l’année en cours, tuant près de 5 000 personnes dans le monde et affectant plus de 10 000 autres. Chez nous, la menace pèse lourdement au niveau des frontières, surtout avec l’annonce du premier cas mortel au Mali. Les autorités algériennes sont conscientes du danger qui peut provenir des frontières.
L’immigration clandestine s’étant amplifiée depuis le début de l’année en cours, les garde-frontières sont sur le qui-vive. Cependant, certains immigrants clandestins arrivent à passer entre les mailles des filets des services de sécurité. La fièvre Ebola est mortelle. Sa propagation rapide dans le corps humain fait d’elle une maladie contagieuse et donc peut faire beaucoup de victimes si le porteur du virus n’est pas mis en quarantaine.
Du côté du ministère de la Santé, tous les moyens ont été mobilisés depuis quelques mois pour y faire face en cas d’apparition du virus sur le territoire national, comme annoncé à maintes reprises par le ministre Mohamed Boudiaf. Ces mesures draconiennes concernent les points de passage au niveau des frontières, les aéroports et les hôpitaux. Jusqu’à présent, un cas d’Ebola a été identifié en Algérie. Cela remonte au mois de juillet passé lorsqu’un Algérien originaire de Skikda, de retour de la Omra, a malheureusement été contrôlé positif.
La victime a succombé à la maladie mortelle après quelques jours d’hospitalisation. Le mal pourrait prendre de l’ampleur avec la présence de centaines, voire de milliers d’immigrants clandestins dans les villes algériennes. Arrivant à franchir les ceintures de sécurité aux frontières, ces immigrants venus de plusieurs pays, notamment de ceux touchés de plein fouet par le virus Ebola, ne sont pas soumis aux contrôles sanitaires.
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