Médéa: Livraison de la résidence universitaire 2000 lits en juillet
Dans la perspective de son ouverture pour la prochaine rentrée universitaire 2021/2022, la nouvelle résidence universitaire de 2000 lits à Ouzera, 10 km à l’est du chef-lieu de wilaya de Médéa, a fait l’objet d’une visite du wali, Djahid Mous, qui s’est enquis sur l’état d’avancement des travaux de réalisation des réseaux divers.
Au cours de ses échanges avec les responsables du projet, il a été convenu de livrer la totalité de la nouvelle résidence avant la fin du mois de juillet 2021, les différents blocs d’hébergement, de restauration et de l’administration ce mercredi , alors que le délai d’achèvement des branchements au réseau d’alimentation en eau potable, au réseau d’assainissement et au réseau de gaz et d’électricité est fixé au 10 juillet prochain.
L’ouverture de la résidence de 2000 lits à Ouzera devra permettre d’accueillir les étudiantes des cités universitaires de jeunes filles Wahiba Kebaili de M’Salla et Zerouak de Médéa dont l’évacuation permettra de transférer les étudiants de la cité universitaire garçons Hassan Benmouloud dont la fermeture a été décidée par le ministre de l’enseignement supérieur lors de sa dernière visite effectuée en mars dans la wilaya de Médéa.
La décision de fermeture et le transfert des étudiants est venue à la suite du constat sur l’état de délabrement des bâtiments qualifié de « catastrophique », en vue de permettre d’entreprendre une étude technique sur l’instabilité de l’endroit d’implantation de la résidence garçons Benmouloud, devenue un risque, eu égard aux fissurations sur les bâtiments et les ouvertures sur le mur d’enceinte.
Rappelons qu’un incendie s’est déclaré dans une chambre de la résidence Benmouloud à la suite de la chute d’un plafonnier d’une chambre, après s’être propagé au lit et au matelas avant d’être maîtrisé, incident qui a motivé le déplacement du ministre.
Il faut aussi faire remarquer que la nouvelle résidence universitaire de Ouzera portera désormais le nom du chahid Si Tayeb Djoughlali, tombé au champ d’honneur en 1959, une baptisation donnée lors de la visite du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.