Livraison du premier remorqueur de fabrication locale
Réalisé par l’entreprise de construction et de réparation navale (ECOREP), le premier bateau remorqueur a été réceptionné ce samedi par la société d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH), filiale de Sonatrach.
Le ministre de l’Industrie qui a supervisé avec ses homologues de l’Energie et du Transport la réception de ce remorqueur, a salué cette réalisation avec les compétences algériennes et surtout avec un taux d’intégration élevé de 65%. Il a dans la foulée annoncé la réception de deux autres remorqueurs, la fin du premier et deuxième trimestre de l’année en cours.
La réalisation du bateau-remorqueur d’une longueur de 14 mètres de long, destiné à accompagner l’accostage des navires de transport des hydrocarbures, s’inscrit dans le cadre d’un projet de fabrication et de livraison de trois remorqueurs pour la filiale de Sonatrach. En effet, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghrad a fait savoir que deux prochains remorqueurs devraient être livrés à la fin du premier trimestre et deuxième trimestre de l’année en cours.
Dans son allocution, le ministre de l’Industrie a salué les capacités et les compétences de fabrication de la société « ECOREP » en vue d’accompagner le programme de développement de l’industrie navale en Algérie, notamment ceux destinés à la pêche en haute mer. Signalant les capacités techniques du remorqueur, lequel a été fabriqué conformément aux normes internationales, notamment en termes de sécurité, le ministre a souligné le taux élevé d’intégration locale, estimé à 65%. Ce taux est appelé à augmenter dans le cadre de la construction des deux remorqueurs restants. Cela, a précisé le ministre, après l’intégration des tôles d’acier de type marin qui seront produites dans le complexe El Hadjar.
Il a en outre appelé à la multiplication des efforts à tous les niveaux, cadres et ouvriers, au sein de l’entreprise ECOREP pour le développement permanent de son activité de sortes à promouvoir sa place dans le marché et surtout diversifier sa production, notamment par la construction des bateaux de plaisance. L’accent a été aussi mis sur la nécessité de maîtriser et de se faire une place dans le domaine de la réparation navale dans le but d’éviter le recours à l’expertise étrangère. Une opération qui engendre un transfert de devises à l’étranger.
Le ministre de l’Industrie a dans ce sens évoqué la coopération entre son département et celui de la pêche et des productions halieutiques dans l’objectif de développer cette industrie et participer au développement et la modernisation de la flotte nationale.
Par ailleurs, deux conventions entre ECOREP et des opérateurs économiques afin de leur fournir des bateaux de plaisance, ont été signées en marge de la livraison du premier remorqueur de fabrication locale.