L'hystérique cabale des renseignements marocains contre Hafid Derradji – Le Jeune Indépendant
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Nationale

L’hystérique cabale des renseignements marocains contre Hafid Derradji

L’hystérique cabale des renseignements marocains contre Hafid Derradji
Derradhji au côté du président palestinien Mahmoub Abbas,

La campagne anti-algérienne suggérée et lancée par des laboratoires sionistes au profit du régime du Makhzen se poursuit. Alors que l’affaire d’espionnage Pegasus n’a pas encore livré tous ses secrets, ainsi que la minutieuse opération d’appropriation du patrimoine culturel, artistique, musical, archéologique, anthropologique et historique algérien, c’est maintenant le tour au lynchage des personnalités algériennes les plus populaires.

Objectif inavoué est de les discréditer au quotidien, de les dénigrer ouvertement devant leurs familles et leurs fans, les déstabiliser et les esseuler dans leur milieu professionnel et les acculer tous les jours. Un véritable métier moderne, dévolu aux milliers de mouches électroniques, qui sévissent d’une manière irresponsable et avec ignominie dans les réseaux sociaux.

L’attaque est ciblée, orchestrée comme un lynchage. La technique est certes primitive, mais dénote déjà le degré de haine qui dépasse tous les entendements.

En fait, derrière ce ciblage systématique de personnages connus dans le monde des médias, c’est son pays d’origine qui est visé, son histoire, son intégrité et sa souveraineté. L’Algérie semble hanter durablement le régime marocain depuis sa normalisation officielle avec l’entité sioniste.

Sinon comment expliquer la mobilisation incroyable des journalistes et d’internautes marocains contre tout ce qui est algérien ? Comment expliquer cette rageuse campagne qui frise le délire contre le journaliste et commetteur sportif algérien Hafid Derradji ?

Dernière manœuvre de ce sombre scénarii est cette plainte déposée par un collectif d’avocats, au service des services secrets marocains.
Ce groupe a officiellement déposé sa pseudo-requête à Doha au motif qu’il s’agit de cybercriminalité. Derradji est accusé de tous les maux, dont celui de porter atteinte à « l’honorabilité du peuple marocain et de ses femmes ». Ces avocats exigent même de son employeur, la chaîne Bein Sports de licencier Derradji.

Des milliers d’appels d’internautes makhzeniens ont submergés la direction de cette chaîne mondiale. Pire que cela, c’est au tour de son collègue marocain, l’un des plus zélés au palais royal, Nacer Abdessamad, qui accuse Derradji sans preuve et sans montrer la moindre vérité.

Il y a quelques semaines, ce même énergumène, connu pour ses accointances avec les services marocains, a été commandité pour attaquer d’une manière virulente contre un autre collègue, palestinien celui –ci, le célèbre  Jamel Rayyane, qui avait dénoncé, et à juste titre, dans ses tweets le déni marocain à la cause palestinienne et la « harwala » à la normalisation avec Tel Aviv.

De nombreux marocains ont également apporté leur soutien à Hafid Derradji dont l’ancien footballeur international Abdesselam Ouaddou, ce qui a donné l’occasion au commentateur algérien de rappeler, à ses détracteurs, qu’il a beaucoup de respect pour le peuple marocain.

En fait, Derradji est ciblé depuis des mois. Mais, cette fois, l’offensive a débuté suite à une fausse accusation d’une marocaine qui a exhibé, sur une télé locale, un supposé « message insultant » de Derradji, proféré contre elle et contre les femmes marocaines. Selon elle, ce supposé message lui a été adressé sur twitter. Depuis, c’est la déferlante de fiel contre lui. Comme si cette femme a été le signal codé pour le déclenchement de la cabale électronique.

Le commentateur algérien a rapidement réagi, via son compte officiel, remerciant la direction de Twitter, d’avoir fermé un faux compte à son nom (Fake account), dénonçant au passage la fabrication de ce genre de fakenews.

Il est clair que cette marocaine ne fait « jouer qu’une sale pièce, pire qu’un mauvais navet ». Des procédés dégoûtants que le Makhzen ne cesse de les fabriquer contre d’abord ses propres opposants politiques, les démocrates de son pays, les vrais patriotes, avant de les généraliser contre tous ceux qui disent non à l’occupation des territoires du Sahara occidental et à la « capitulation » à l’entité sioniste.

Des internautes ont adressé également des messages de soutien à Derradji, notamment de ses propres collègues, comme le célèbre présentateur vedette Rayyane, qui a dans un tweet révélé que lui aussi a fait l’objet d’attaques du même acabit. Ils lui ont même fabriqué au moyen de vils photomontages des vidéos révoltants, à la limite du porno, une signature des renseignements marocains.

Pour tous les observateurs de la Toile, la supercherie marocaine est plus que grossière. Usurper « l’identité » du journaliste algérien sur Twitter et faire croire à une tchatche ou conversation avec lui. Rien de plus facile par les temps qui courent. « C’est elle qui a écrit et a répondu en même temps. C’est elle qui s’est insultée elle-même ainsi que les Marocaines », accuse un internaute qui a pris la défense de Derradji.

Pour les observateurs, ces fake news hystériques à la sauce makhzeni ne vont pas cesser. D’autres personnalités algériennes de renom dans le monde médiatique, politique, sportif, musical et littéraire sont déjà ciblées. L’hostilité flagrante du régime marocain contre tout ce qui est authentiquement algérien et fondamentalement anti-sioniste va davantage se manifester dans les réseaux sociaux. Des futurs épisodes de ces guerres de quatrième génération.

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