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Nationale

L’excédent sera exporté en Europe et aux EAU

L’excédent sera exporté en Europe et aux EAU

La filière pomme de terre a réalisé un excédent important dont 700 millions de quintaux devraient être exportés vers l’Europe et les Emirats arabes unis, a annoncé hier le secrétaire national de l’Union des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui.

« Un comité formé de la Fédération nationale des producteurs de la pomme de terre, les ministères du Commerce, des Finances, de l’Agriculture ainsi que le ministère des Transports devrait être installé pour faciliter l’exportation de cet excédent sur le marché extérieur », a-t-il annoncé hier en marge de la journée d’étude qui a réuni l’UNPA et le comité agricole de l’Assemblée populaire nationale.

Le SG de l’UNPA a affirmé que la filière pomme de terre connaît une croissance importante, notamment cette année où la production satisfait largement le marché interne en plus des excédents exportables sur les marchés arabes et européens.

Concernant les fortes pluies qui ont marqué le pays ces derniers jours, Alioui a assuré que ces dernières précipitations ont été salvatrices pour l’agriculture car elles sont tombées au bon moment de la saison.

« La pluie a permis de chasser le spectre de la sécheresse ; en plus elle est survenu où moment où les plantations et les champs de céréales ont le plus besoin d’irrigation », s’est-il réjoui en ajoutant que la saison agricole sera encore meilleure si la pluie revient vers le mois d’avril. « C’est une période cruciale surtout pour le blé et l’orge », a-t-il ajouté.

Le foncier agricole englouti par l’industrie et l’urbanisation

Lors de cette journée, le représentant des agriculteurs a soulevé le problème du foncier agricole, constamment menacé par l’urbanisation et l’industrialisation effrénées qui continuent d’engloutir les terres fertiles : « On assiste à la réalisation de toutes sortes de projets urbanistiques sur ces terres fertiles malgré la loi sur la préservation et l’optimisation du foncier agricole », a-t-il regretté lors de cette journée d’étude avec les parlementaires.

Alioui a souhaité que la révision de la Constitution votée par l’APN puisse donner un nouveau souffle au secteur.
« La Constitution garantit, pour la première fois, la protection de l’agriculture, des agriculteurs, des terres agricoles et des ressources en eau », a-t-il noté.

Pour le représentant des agriculteurs, la Constitution a également défini les grandes lignes du plan de développement agricole en légiférant la préservation des terres agricoles « d’autant que les surfaces agricoles utiles, qui sont en continuelle régression, ne dépassent pas 8 millions d’hectares, ce qui représente seulement 5 % de la surface globale du pays ».

Le SG de l’UNPA a déploré le manque de considération pour ce secteur stratégique qui est « censé remplacer un jour le secteur des hydrocarbures ».

Outre les conditions climatiques, il a dénoncé les contraintes bureaucratiques et le manque de financement qui expliquent, selon lui, le manque d’intérêt des jeunes et des opérateurs pour l’agriculture, notamment pour la céréaliculture et la filière lait.

Evoquant la dépendance de l’Algérie aux marchés mondiaux, il a rappelé que le pays reste toujours le premier importateur de biens alimentaires à l’échelle africaine.

L’Algérie reste structurellement dépendante des marchés mondiaux car le rendement dépend toujours des aléas climatiques et des contraintes techniques et administratives, « d’où un politique agricole globale qui associe les agriculteurs, les opérateurs et les banques » dit-il.



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