L'examen alternatif à la 5e aura lieu au mois de mai  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

L’examen alternatif à la 5e aura lieu au mois de mai 

L’examen alternatif à la 5e aura lieu au mois de mai 

L’examen de mise à niveau à la fin du cycle primaire, ou ce qu’on appelle « l’examen alternatif » à la cinquième, sera programmé au cours du mois de mai prochain. Cet examen, dont les résultats ne seront pas comptabilisés dans les moyennes de passage au cycle moyen, vise principalement à diagnostiquer les lacunes chez les élèves en vue d’y remédier.

Cette évaluation, venue en remplacement de l’examen de fin du cycle primaire qui n’est plus en vigueur depuis l’année dernière, sera probablement programmée entre le 2 et le 24 mai prochain. 

Selon des sources du ministère de l’Education nationale, les inspecteurs de l’enseignement primaire, en coordination directe avec les chefs d’établissement, décideront de la date de la tenue de cet examen d’évaluation selon la spécificité de chaque wilaya et selon la circonscription d’inspection.

Il s’agit de  permettre à l’équipe pédagogique d’accomplir, durant les dix derniers jours du mois de mai, toutes les tâches et opérations liées à la fin de l’année scolaire, à savoir la correction des feuilles d’examen, la correction collective avec les élèves, la tenue des conseils de classes, pour se consacrer ensuite à l’encadrement des examens de fin d’année (BEM et bac). 

Selon la même source, le noyau national de l’élaboration de l’examen d’évaluation des acquis de fin de cycle primaire, chargé de compléter le cahier d’évaluation des acquis de la fin du cycle primaire, s’était appuyé sur des modèles d’examen scolaire officiel antérieur pour préparer le « guide méthodologique ».

Ce guide a, en effet, été approuvé à condition que son adoption commence à partir de l’année scolaire en cours, comme « document de référence » pour la préparation des sujets de l’examen « alternatif », et ce afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les élèves de la cinquième année primaire, tout en augmentant leurs chances de passer en première année moyenne puis en réduisant le taux de redoublement. 

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, qui a présidé, jeudi dernier, la clôture des travaux de la rencontre sur la préparation de l’examen d’évaluation des acquis de fin du cycle primaire, a affirmé que cette démarche offrirait davantage de chances aux élèves pour aller au bout du cursus scolaire. 

Le ministre avait précisé que les services du ministère sont parvenus aux dernières étapes dans l’élaboration de l’évaluation des acquis de fin de cycle primaire, qui se substituera, cette année, à l’examen de fin de cycle primaire.

Il a tenu à souligner que cet examen d’évaluation aura un caractère local et sera organisé au niveau des circonscriptions d’inspection, expliquant que ce type d’évaluation est à même d’offrir plus de chances aux élèves d’aller au bout du cursus scolaire et de réduire le taux de redoublement en 1re année moyenne. 

Pour rappel, après une étude approfondie démontrant l’inutilité pédagogique de cet examen au vu de la pression psychologique que subissent les élèves durant les épreuves de fin d’année, il a été décidé de le supprimer définitivement. Le ministre Belabed a estimé qu’il s’agissait d’un « examen sans intérêt qui infligeait beaucoup de stress aux écoliers », ajoutant qu’il ne reflétait guère le niveau de connaissance des élèves. 

Un comité ministériel a été installé et chargé de mettre en place une fiche afin d’évaluer les élèves, ce qui pourrait être très efficace pour cerner leurs compétences dans les trois matières fondamentales que sont les mathématiques, l’arabe et le français. Cette carte d’évaluation remplacera donc l’examen final habituel et le certificat qui l’accompagne. Cette feuille de route comprendra toutes les informations nécessaires et accompagnera donc l’élève dans sa transition vers le cycle suivant en donnant aux professeurs toutes les données pour un meilleur suivi. 

L’instauration de cet examen d’évaluation a été motivée par le taux d’échec scolaire durant la première année du cycle moyen, qui est qualifié de plus élevé. Raison pour laquelle le ministère de l’Education a opté pour un nouvel examen, un examen d’évaluation des connaissances et acquis des élèves dont la note ne sera pas prise en considération pour le passage. 

Cet examen d’évaluation permettra aux futurs enseignants de l’élève de connaître ses acquis mais aussi ses faiblesses. C’est un système d’évaluation qui est pratiqué dans les systèmes éducatifs des pays les plus développés, a argumenté Abdelhakim Belabed.

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