L’ex directeur de l’agence foncière de Constantine en prison

Le tribunal de Ziadia près la cour de Constantine a rendu ce lundi son verdict dans l’affaire de malversations impliquant d’ex directeurs d’organismes étatiques dont l’agence foncière de Constantine et l’Entreprise de promotion du logement familial (EPLF) de Bourdj Bou Arreridj.
Mise en délibéré le 24 juin dernier après comparution des principaux accusés, quatre en tout, les deux suscités et deux autres inculpés gestionnaires dans un projet de promotion immobilière lancée en 2008 sur les hauteurs de la ville des Ponts à la cité Zouaghi Slimene. Le parquet avait requis alors dix années de prison ferme et un million de DA d’amende contre l’ex-directeur de l’agence foncière de Constantine, B. N.
Ce projet avait été engagé par un groupement dit Groupement Résidence Cirta créé en 2006 en association entre l’agence foncière et l’EPLF-BBA.
Les mis en cause sont entre autres poursuivis pour abus de pouvoir, dilapidation de deniers publics, établissement de contrats contraires à la loi et à la législation en vigueur et favoritisme dans le choix des bénéficiaires des logements de la promotion dite Résidence Cirta constituée de 66 logements individuels érigé à Zouaghi.
Le principal inculpé devait aussi répondre de grief retenu contre lui concernant des dépenses engagé par les pouvoirs publics pour l’achat de cadeaux au président français Nicholas Sarkozy lors de sa visite en 20017 à Constantine. Des dépenses qui auraient été engagées à partir d’un compte secondaire ouvert au nom de l’agence foncière. Le tribunal a aussi révélé que ce compte avait été créé pour collecter des dons d’investisseurs destinés à financer certaines manifestations dans la capitale de l’Est entre 2006 et 2008 au temps où Abdelmalek Boudiaf était wali de Constantine. Le mis en cause a d’ailleurs avoué qu’il ne faisait qu’exécuter les « ordre » du chef de l’exécutif de l’époque.
Le tribunal a par ailleurs condamné les trois autres accusés respectivement à trois ans de prison ferme et un million de DA d’amende contre l’ex directeur de l’EPLF Bourdj Bou Arreridj et deux ans de prison ferme et 500 mille DA d’amende contre les deux autres inculpés.
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