Les vols en provenance de la Turquie sous haute surveillance
La prise en considération par l’Etat de la menace terroriste, notamment sur la base de la situation chaotique en Libye et de la détérioration de la situation sécuritaire au nord du Mali, est de plus en plus perceptible.
L’arrestation à l’aéroport international Houari-Boumediene, il y a quelques mois, par la Gendarmerie nationale d’un élément de Daech qui revenait de la Syrie et transitait par la Turquie, a incité les services de sécurité à passer au peigne fin les vols en provenance de la Turquie. C’est à partir de ce pays que les terroristes de Daech se déplacent pour accéder en Syrie ou pour en ressortir.
Le présumé terroriste arrêté à l’aéroport d’Alger avait quitté la Syrie en transitant par la Turquie où il a pris le vol en direction de l’Algérie, rappelle-t-on.
Depuis, une trentaine de vols en provenance de la Turquie sont passés au peigne fin par les services de sécurité algériens, nous dira une source informée de ce dossier. Il s’agit, explique cette source, de la vérification de l’identité des passagers algériens ou d’autres nationalités en provenance de la Turquie pour savoir s’ils ne viennent pas de la Syrie où ils seraient impliqués dans le terrorisme.
Les mesures de sécurité renforcées permettent aussi de vérifier si ces personnes ne sont pas recherchées pour terrorisme, note cette source.
La surveillance des vols en provenance de la Turquie et d’autres pays du Moyen-Orient, en particulier ceux ayant des frontières avec la Syrie, a été renforcée depuis quelques mois, explique cette source.
« Les éventuels terroristes recherchés ne sont pas forcément tous de nationalité algérienne puisqu’ils pourraient être d’autres nationalités », dira cette source.
Les « djihadistes » algériens qui sont partis intégrer les rangs de Daech ne sont pas aussi nombreux que les « djihadistes » tunisiens ou libyens faisant partie de cette organisation terroriste.
Un centre de recherches américain a estimé à 200 le nombre de « djihadistes » algériens de Daech en Syrie et à 3 000 le nombre de « djihadistes » de cette organisation terroriste en Syrie. Le nombre de « djihadistes » libyens se chiffre à quelques milliers, selon le même centre de recherches américain.
Vrais terroristes et faux « djihadistes », les éléments de Daech et d’Al Qaïda, qui ne représentent aucunement l’Islam et qui agissent en contradiction totale avec cette religion de paix, tenteraient de sortir de la Syrie et de gagner d’autres pays, dont l’Algérie, et rejoindre Daech en
Libye pour lancer des attentats dans ces pays.
Sofiane F.La prise en considération par l’Etat de la menace terroriste, notamment sur la base de la situation chaotique en Libye et de la détérioration de la situation sécuritaire au nord du Mali, est de plus en plus perceptible.
L’arrestation à l’aéroport international Houari-Boumediene, il y a quelques mois, par la Gendarmerie nationale d’un élément de Daech qui revenait de la Syrie et transitait par la Turquie, a incité les services de sécurité à passer au peigne fin les vols en provenance de la Turquie. C’est à partir de ce pays que les terroristes de Daech se déplacent pour accéder en Syrie ou pour en ressortir.
Le présumé terroriste arrêté à l’aéroport d’Alger avait quitté la Syrie en transitant par la Turquie où il a pris le vol en direction de l’Algérie, rappelle-t-on.
Depuis, une trentaine de vols en provenance de la Turquie sont passés au peigne fin par les services de sécurité algériens, nous dira une source informée de ce dossier. Il s’agit, explique cette source, de la vérification de l’identité des passagers algériens ou d’autres nationalités en provenance de la Turquie pour savoir s’ils ne viennent pas de la Syrie où ils seraient impliqués dans le terrorisme.
Les mesures de sécurité renforcées permettent aussi de vérifier si ces personnes ne sont pas recherchées pour terrorisme, note cette source. La surveillance des vols en provenance de la Turquie et d’autres pays du Moyen-Orient, en particulier ceux ayant des frontières avec la Syrie, a été renforcée depuis quelques mois, explique cette source.
« Les éventuels terroristes recherchés ne sont pas forcément tous de nationalité algérienne puisqu’ils pourraient être d’autres nationalités », dira cette source.
Les « djihadistes » algériens qui sont partis intégrer les rangs de Daech ne sont pas aussi nombreux que les « djihadistes » tunisiens ou libyens faisant partie de cette organisation terroriste.
Un centre de recherches américain a estimé à 200 le nombre de « djihadistes » algériens de Daech en Syrie et à 3 000 le nombre de « djihadistes » de cette organisation terroriste en Syrie. Le nombre de « djihadistes » libyens se chiffre à quelques milliers, selon le même centre de recherches américain.
Vrais terroristes et faux « djihadistes », les éléments de Daech et d’Al Qaïda, qui ne représentent aucunement l’Islam et qui agissent en contradiction totale avec cette religion de paix, tenteraient de sortir de la Syrie et de gagner d’autres pays, dont l’Algérie, et rejoindre Daech en Libye pour lancer des attentats dans ces pays.