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Nationale

1er Mai: Les travailleurs marchent à Béjaïa

Quelques centaines de travailleurs affiliés à plusieurs syndicats autonomes ont pris part ce samedi à la marche de commémoration de la journée internationale du travail qui coïncide avec le 1er Mai de chaque année.

Les participants, répondaient, particulièrement, à l’appel lancé quelques jours auparavant par quatre syndicats en l’occurrence, le Cnapeste, le Snapap/ Ggata, le Satef et le Snap ainsi que l’appel du PST.

Les manifestants se d’abords rassemblés dans la cour extérieur de la Maison de la culture avant de marcher vers le siège de la wilaya ou une prise de parole au eu lieu. La procession a scandé des slogans hostiles au patronat et au pouvoir : «chômage harraga siyassat el patronat», «chômage harraga siyassat el issaba», appelant, ensuite, à travers d’autres slogans à l’unité des travailleurs et à leur détermination : « Tadukli ikhadamen, adavu adyeghli», «mazalagh mazalagh thouar : nous sommes toujours combatifs».

Plusieurs banderoles et pancartes ont été arborées par les manifestants : «Debout uni et déterminés», «Le travail ne peut pas être un devoir sans salaires», «les travailleurs réclament leurs droits légitimes», «Pour un syndicat libre, démocratique et combatif», «pour une Algérie meilleur et pour une démocratie majeur», «pour un salaire décent : échelle mobile des salaires», «pour une augmentation du pouvoir d’achat», «qui sème la misère récolte la colère», la seul force des travailleur est leur union», entre autres.

Les manifestants qui étaient organisés en carrés ont réitéré aussi leur soutien à leurs collègues et syndicalistes suspendus et poursuivis en justice par leurs responsables et leurs patrons. Ils dénoncent «les atteintes et le musèlement des libertés démocratiques et syndicales, la précarité de l’emploi, la remise en cause des acquis de la lutte des travailleurs» comme ils réclament «une justice sociale, un pouvoir d’achat qui garantira la dignité à tous les travailleurs, une gestion rationnelle et une répartition équitable de l’argent public, l’arrêt de la répression des libertés syndicales, l’arrêt de l’abus de pouvoir, la fin de la discrimination salariale».

Dans une déclaration commune, les syndicats autonomes estiment que «la situation ne cesse de se dégrader à vue d’œil et rien n’augure qu’elle va s’améliorer dans les jours à venir étant donné l’inertie des pouvoirs publics face au laminage du pouvoir d’achat et à la précarité de l’emploi».

De son côté, le PTS estime que «le 1er Mai intervient, cette année, dans un contexte de guerre sociale déclarée aux travailleurs, aux masses populaires, des grèves et des luttes ouvrières au niveau de Numilog, Alcost, éducation, santé, postes, ERGR…».

Et d‘ajouter : «des centaines de milliers de travailleurs ont perdu leurs emplois, des milliers d’autres sont sans salaires, depuis des mois, alors que le pouvoir d’achat s’effondre». Le PST estime, également, que les «luttes éparses et isolées sont impuissantes pour stopper l’offensive du pouvoir et sa politique d’appauvrissement des masses».

Il a, auparavant, plaidé «pour un travail décent pour tout demandeur d’emploi, un salaire minimum de 50 000,00DA, l’indexation des salaires et des retraites sur le coût de la vie, le droit syndical dans le secteur public comme dans le secteur privé, l’arrêt du bradage des entreprises publiques, une retraite anticipée sans condition d‘âge et un service public de qualité».

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