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Nationale

Les résidents nient une quelconque pression sur leurs confrères

Les résidents nient une quelconque pression sur leurs confrères

Les médecins résidents de la chirurgie orthopédique et traumatologique qui ont boycotté la 2e session de l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), prévu samedi dernier à la faculté de médecine à Ben Aknoun, ont démenti les propos du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique selon lesquels certains d’entre eux ont exercé des pressions, voire des violences à l’encontre de leurs confrères et consœurs pour les empêcher de passer l’examen.

Dans un communiqué du CAMRA signé résidents Demsistes d’orthopédie-traumatologie, les protestataires affirment qu’ils dénoncent avec la plus grande énergie les informations « diffamatoires » communiquées par le ministère. « Nous réfutons avec force, dans le fond et dans la forme, ces accusations ignominieuses et précisons, à toutes fins utiles, que notre mouvement national repose, depuis son début, sur le strict respect de l’avis et de la volonté de notre confraternité dans le cadre d’une concertation permanente et d’une prise de décision collégiale », ont-ils affirmé.

Comme pour rappeler les motifs de leur mouvement de protestation, les futurs médecins spécialistes affirment lutter contre « l’archaïsme de l’oukase administratif », « la férule pédagogique », « les modes sclérosés » et « les coercitions institutionnelles » d’un temps désormais révolu.« Nous ne pouvons donc sous aucun prétexte cautionner des actes deviolence ou d’intimidation, et encore moins nous en rendre coupables, qui plus est envers nos camarades, nos amis, nos frères de peine et de lutte », ont-ils argué. Les protestataires ont critiqué en outre l’attitude dudit ministère vis-à-vis de leur mouvement et son silence face à la répression policière subie pas les résidents. « Nous aurions souhaité voir le ministre de l’Enseignement supérieur se montrer plus prompt à réagir lorsqu’il s’agissait de rehausser la qualité de la formation médicale en engageant des réformes profondes des modes d’enseignement et des modalités d’évaluation », ont-ils regretté en poursuivant qu’ils auraient également tant souhaité voir ce ministère s’indigner avec toute cette vigueur lorsque « la faculté de médecine fut encerclée par des policiers avec casques et boucliers et que les médecins résidents par dizaines furent interpellés ». 

Les signataires du communiqué concluent enfin que ces accusations « fallacieuses », qui interviennent à un moment décisif du mouvement des résidents, ne parviendront pas à déstabiliser leur engagement au sein du CAMRA, ni à entamer leur détermination à demeurer unis pour faire aboutir leurs revendications justes et légitimes.



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