Les politiques et la société civile réagissent positivement
Les pays, institutions et ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales, présents à la conférence mondiale sur le réchauffement climatique, organisée à Paris depuis le 30 novembre dernier, se sont déclarés satisfaits de l’accord de Paris qu’ils le qualifient d’ « historique ».
Le groupe du G77 + la Chine, qui regroupe 134 pays en développement et émergents, dont l’Algérie, s’est dit « satisfait » de l’accord sur le climat. « Nous sommes unis, tous ensemble. Nous sommes heureux de rentrer à la maison avec ce texte », a déclaré Nozipho Mxakato-Diseko, ambassadrice sud-africaine et porte-parole du G77.
Pour sa part, le porte-parole du groupe de 24 pays en développement dit « LMCD », dont la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Venezuela, l’Iran, ont considéré que l’accord est « juste » et « durable ». « Nous sommes satisfaits de cet accord. Nous pensons qu’il est équilibré », a souligné Gurdial Singh Nijar, le porte-parole de ce groupe.
Le directeur exécutif international de l’ONG Greenpeace, Kumi Naidoo, a estimé que l’accord est « le début de la fin de l’ère des énergies fossiles », soulignant que ce texte met l’industrie des énergies fossiles du « mauvais côté de l’histoire ».
Il a affirmé que l’accord « ne constitue qu’une étape sur la longue route », ajoutant que l’heure est venue pour le développement des énergies renouvelables et l’accord de Paris « pourrait lui donner un coup de fouet vital ».
The Climate Group and its business and sub-national government partners des Etats-Unis, d’Europe, de Chine et d’Inde a qualifié l’accord de « victoire pour la science », rappelant que « 20 ans de longues négociations difficiles ont finalement abouti à une feuille de route claire sur la façon d’arriver à la limitation du réchauffement climatique ». « Ceci est sans aucun doute un résultat mémorable et un tournant pour l’humanité », a déclaré son P-DG Mark Kenber.
Pour sa part, le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner, a indiqué que l’accord de Paris est probablement l’accord international le plus important dans l’histoire », relevant que c’est un témoignage de la capacité de nos sociétés à mettre de côté leurs différences et face aux défis collectifs pour le bien mondial.
Dans une déclaration, la Banque mondiale s’est félicitée de l’accord « historique », indiquant que « le monde est venu ensemble pour forger un accord qui reflète enfin l’aspiration pour préserver notre planète pour les générations futures ».
Pour cette institution financière, présente à la COP21, cet accord « ne laisse personne derrière » et envoie le signal « beaucoup plus nécessaire » pour déclencher les sommes « massives » d’investissements publics et privés « nécessaires » pour conduire les économies vers un monde neutre en carbone comme conseillé par la science.