Les Palestiniens vaincront

Scènes de chaos et de grande panique dans les aéroports israéliens, en particulier celui de Tel-Aviv d’où sont organisées depuis jeudi 12 octobre des opérations de rapatriements de ressortissants étrangers de confession juive notamment ou ayant la double nationalité.
Tous veulent partir. Ils fuient et supplient qu’on les rapatrie. ‘’C’est la guerre ici, on veut partir’’, déclarent en larmoyant ces Français qui attendaient la peur au ventre qu’on leur remette des billets dans l’A380 venu jeudi de Paris pour les rapatrier. A l’aéroport de Tel-Aviv, c’est le ‘’le sauve qui peut’’ de centaines, voire de milliers d’Israéliens ayant la double nationalité, qu’elle soit française, américaine, allemande ou britannique.
Tous veulent quitter au plus vite ce territoire devenu un enfer pour ceux qui veulent se l’accaparer par la force et les compromissions politiques, d’où qu’elles viennent. Autant du côté occidental, dont les positions vis-à-vis de la question palestinienne sont connues depuis la félonie des accords de Sykes-Picot et, une année après avec la révoltante Déclaration de Balfour, qui avait offert sur un plateau ensanglanté la Palestine, qui faisait alors partie de l’empire Ottoman, aux sionistes de tous bords.
Autant les juifs extrémistes nostalgiques d’une terre promise qu’ils ne verront jamais jusqu’à la fin des Temps, que leurs soutiens français, britanniques et américains. La situation actuelle dans la bande de Ghaza, sept jours après l’audacieuse opération des commandos du Hamas, dont les redoutables Brigades Al Qassam, est certes catastrophique, inhumaine du fait de bombardements incessants ayant pris la forme d’un génocide en direct sur toutes les Tv du monde, blessante pour tous les partisans d’une paix des braves.
Pour autant, elle n’est pas plus grave, en dépit des morts à chaque bombardement aérien ou de tirs d’artillerie de l’armée de l’entité sioniste, que celle de ces milliers d’Israéliens portant des nationalités diverses, qui fuient en masse cette terre promise, qu’ils ont vite reniée devant la terrible réalité des choses en Palestine.
Car cette terre bénie de Palestine ne leur appartient pas, et ne le sera jamais, en dépit des fanfaronnades de tous les Premiers ministres et marionnettes de généraux de Tsahal, qui bombent le torse avec des avions de combats dotés des dernières technologies de l’avionnique cédés à bas prix par leurs soutiens américains et britanniques.
Il est clair que l’attaque des brigades Al Kassam et du Hamas, sa branche politique, est un signe évident que les Palestiniens ont toujours été chez eux, et que leur combat est une lutte sans merci, de tous les jours, contre l’occupant sioniste, et ces forces du Mal qui ont mis tout le Proche et le Moyen Orient à feu et à sang depuis 1947, et la fameuse Nekba.
Faut-il en douter de cet attachement des Palestiniens à leur territoire, des Ghazaouis à leur terre, au moment où l’armée d’occupation leur a enjoint vendredi 13 octobre de s’en aller, d’évacuer leurs maisons bombardées et en ruines et d’aller vers le sud, en prélude à une offensive terrestre de grande ampleur ?
Un ordre qui passe mal et dénoncé depuis les Nations Unies à New York jusqu’au Caire, au siège de la Ligue arabe où cette injonction de lâches surarmés devant des femmes et des enfants, des civils qui n’ont pour seule arme que leur foi en leur combat, est assimilée à « un transfert forcé » et constitue « un crime qui dépasse l’entendement ».
Forcément, les dirigeants du Hamas ont rejeté cet ordre d’évacuation du nord de la bande de Gaza où vivent 1,1 million d’habitants. « Notre peuple palestinien rejette la menace des dirigeants de l’occupation et ses appels à quitter leurs maisons et à fuir vers le sud ou l’Égypte », affirme le Hamas dans un communiqué. « Nous sommes inébranlables sur nos terres, dans nos maisons et dans nos villes. Il n’y aura pas de déplacement », a ajouté le Hamas.
Un bras de fer à mille inconnues autant militaires que géopolitiques, d’autant que le président Egyptien Abdel Fattah al-Sisi, à qui on serait en droit de lui reprocher son immobilisme avec une armée suréquipée, a exhorté les palestiniens à rester chez eux.
Deux positions diamétralement opposées, entre celle des Juifs français qui pensaient vivre en paix dans un territoire usurpé par la force, les assassinats massifs de Palestiniens, et qui veulent soudain fuir cet eldorado artificiel sous la forme de Kibboutz en plein désert, face à la patience et la détermination des Palestiniens qui, eux, sont chez eux, sur cette terre de Palestine. Où Iraient-ils ? Ils n’ont que ce bout de terre où vivre, comme l’ont fait leurs parents, leurs aïeux et leurs ancêtres. Depuis les temps Bibliques, les temps des Prophètes et des Messagers de Dieu. L’histoire renseigne même aujourd’hui de la félonie et la trahison dont sont capables les juifs. Un fait historique et qui fait partie des gênes de tout juif depuis Judas, quel qu’il soit : la peur et la trahison.
Ce trait de caractère inné chez les juifs et les sémites a été superbement mis en évidence par l’écrivain sioniste Ari Shavit dans les colonnes du quotidien Haaretz, où il reconnaît même qu’Israël doit impérativement mettre fin à l’occupation et réformer en profondeur la pseudo démocratie juive, se préparer à vivre autrement avec les Palestiniens, qui sont sur leurs terres.
C’est sous le titre de ‘’Israël rend son dernier souffle’’ qu’il suggère aux faucons de l’armée et les politiques à revoir leur copie, s’ils ne veulent pas voir la Palestine leur échapper. ‘’Il semble que nous soyons confrontés au peuple le plus difficile de l’histoire, et il n’y a pas de solution avec eux, sauf reconnaître leurs droits et mettre fin à l’occupation. Il semble que nous ayons dépassé le point de non-retour, et il est possible qu' »Israël » ne puisse plus mettre fin à l’occupation, arrêter les colonies et parvenir à la paix, et il semble que ce ne soit plus le cas. Et si tel est le cas, il n’y a pas de goût pour vivre dans ce pays, il n’y a pas de goût pour écrire dans « Haaretz », et il n’y a pas de goût pour lire « Haaretz ». Nous devrions faire ce que Rogel Alpher a suggéré il y a deux ans, c’est-à-dire quitter le pays. Si « israélien » et le judaïsme ne sont pas un facteur vital d’identité, et si chaque citoyen « israélien » possède un passeport étranger, non seulement au sens technique, mais aussi au sens psychologique, alors l’affaire est réglée. Il faut dire au revoir à ses amis et déménager à San Francisco, Berlin ou Paris. De là, depuis le pays du nouvel ultranationalisme allemand, ou depuis le pays du nouvel ultranationalisme américain, il faut regarder tranquillement et regarder « l’État d’Israël » rendre son dernier soupir. Nous devons prendre trois pas en arrière et regarder l’État juif démocratique sombrer. Il se peut que le problème ne soit pas encore établi. Nous n’avons peut-être pas encore dépassé le point de non-retour. Il est encore possible de mettre fin à l’occupation, d’arrêter les colonies, de réformer le sionisme, de sauver la démocratie et de diviser le pays. La seule puissance au monde capable de sauver « Israël » de lui-même, ce sont les « Israéliens » eux-mêmes, en concevant un nouveau langage politique qui reconnaît la réalité et le fait que les Palestiniens sont enracinés dans cette terre. Je vous exhorte à trouver la troisième voie afin de survivre ici et de ne pas mourir.’’
Un signe d’impuissance ou realpolitik prônée par l’un des plus sioniste des médias israéliens ? La réalité est que l’offensive de l’armée d’occupation contre la bande de Ghaza où vivent, entassés comme des sardines dans des immeubles insalubres, sans eau, sans électricité, sans nourriture, sans chauffage et sans médicaments plus de deux millions d’habitants dont 50 % ont moins de 20 ans, ne fera jamais que des Martyrs, des êtres humains massacrés au nom du droit de l’occupant à se protéger contre la menace qu’un jour il devra soit composer avec les propriétaires de la terre de Palestine, soit s’en aller.
Il n’y a pas d’autre alternative possible, et les milliers de ressortissants Américains, Français, Allemands et autres qui veulent fuir aujourd’hui la Palestine occupée, c’est-à-dire les territoires sous contrôle de l’entité sioniste depuis les premiers jours de la Nekba, ne font que confirmer que jamais la Palestine n’a été la Terre promise d’un prétendu peuple rassemblé à la hâte par les signataires du traité de Yalta et dans les conditions historiques que l’on sait un peu partout dans une Europe massacrée par les Nazis pour leur donner une Terre de rechange, et demander le Pardon pour les crimes supposés de Dachau, et autres camps de concentration du 3eme Reich.
Netanyahu, et avant lui l’assassin Sharon, Golda Meir ou Ben Gourion, et leurs démons veulent détourner l’histoire. Jamais le Jourdain ne sera détourné, et, au final, les Palestiniens finiront par vaincre.
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