Les Palestiniens reprennent l’Intifadha – Le Jeune Indépendant
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Les Palestiniens reprennent l’Intifadha

Les Palestiniens reprennent l’Intifadha

La nation palestinienne qui lutte pour sa survie a été trahie. Beaucoup de pays arabes se sont compromis avec Israël, trahissant ainsi la terre palestinienne sainte et son peuple, qui a repris l’Intifada contre le fait accompli et pour faire entendre une nouvelle fois leur cause et dénoncer le mutisme arabe face aux agressions israéliennes perpétrées contre leur terre.

L’affaire du Sheikh Jarrah n’est qu’un épisode parmi la série de spoliation et d’agressions perpétrées par l’entité sioniste contre un peuple abandonné par ses «propres frères », le Maroc, le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. Personne ne vient au secours de la Palestine opprimée.

Cette nouvelle intifada intervient au moment où la nouvelle administration américaine, dirigée par Joe Biden, a décidé de poursuivre la même politique que l’administration Trump, qui consacre la judaïsation d’Al Qods occupée, la poursuite de la mise en place des colonies de peuplement et l’annexion du Golan syrien.

Plusieurs analystes ont mis en garde contre une escalade des tensions dans tout le territoire palestinien, les palestiniens n’ayant plus rien à perdre.

Ces événements interviennent alors que l’autorité Palestinienne avait reporté les élections législatives rien que pour assurer sa survie, car toutes les pronostiques donnaient le Fath perdant au profit du Hamas ou de la liste électorale dirigée par Mustapha Bargouti.

L’un des grands problèmes de l’exacerbation de la cause palestinienne est la complicité avérée de l’autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas,  avec l’Etat sioniste, notamment après que les principaux financiers de l’Etat Palestinien, se sont les Etats qui ont normalisé avec Israël.

Face à l’escalade, une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue plus tard dans la journée, à la demande de la Tunisie, sur la situation à El-Qods-Est, secteur palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans.

Alors que les appels internationaux au calme se multiplient, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué la « fermeté » des forces de l’ordre pour garantir la « stabilité » à El-Qods.

De son côté, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé hier Israël à mettre fin aux opérations de démolition et d’expulsion des Palestiniens de leurs maisons à El-Qods occupée.

Le porte-parole de Guterres, Stéphane Dujarric, a déclaré dans un communiquéqu’ « Israël doit arrêter les démolitions et les expulsions à El Qods, conformément à ses engagements en vertu du droit international humanitaire. »

Antonio Guterres a exprimé sa profonde préoccupation de la vague de violence continue à El-Qods-Est occupée, ainsi que par la possibilité que des familles palestiniennes soient expulsées de leurs maisons situées dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan.

L’occupation israélienne compte expulser des familles palestiniennes de leurs maisons construites en 1956 dans le quartier de Sheikh Jarrah (au centre de El-Qods).

Guterres a appelé les autorités israéliennes à « faire preuve de la plus grande retenue et à respecter le droit de rassemblement pacifique ».

« Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et de provocation », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général des Nations Unies a souligné la nécessité « de respecter le statu quo sur les lieux saints de la ville de El-Qods ».

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei a récemment déclaré que l’Etat d’ « Israël n’est pas un pays, mais une base terroriste » à combattre, en prédisant la « chute », selon lui inéluctable, du régime sioniste ennemi.

« Israël n’est pas un pays, mais une base terroriste contre la nation palestinienne et les autres nations musulmanes. Combattre ce régime despotique, c’est se battre contre l’oppression et le terrorisme et c’est le devoir de chacun », a déclaré l’ayatollah Khamenei à l’occasion de la « Journée de El-Qods » célébrée par la République islamique chaque quatrième vendredi du mois de ramadan.

Dans son discours, M. Khamenei s’en est pris à l' »accord du siècle », ainsi qu’a été présenté le « plan de paix » pour le Proche-Orient de l’ex-président américain, embrassé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, mais rejeté en bloc par les Palestiniens.

rappelant que les forces d’occupation israéliennes ont envahi, hier à l’aube, la mosquée Al-Aqsa, en utilisant des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène, ce qui a fait des dizaines de blessés parmi les Palestiniens.

Depuis le début du mois de Ramadan, la ville de El-Qods a été le théâtre d’attaques de la part de la police sioniste et des colons israéliens, en particulier dans les quartiers Bab al-Amoud et Sheikh Jarrah.

Il convient également de signaler que depuis la guerre de 1948, les Israéliens ont procédé à un nettoyage ethnique dont on mesure mieux désormais l’ampleur. Et en 1967, ils ont occupé et colonisé les 22 % restants de la Palestine historique, créant ainsi, à l’encontre du droit international, un fait accompli de plus en plus irréversible.

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