Inquiétudes sur la demande : Les prix du pétrole en repli – Le Jeune Indépendant
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Inquiétudes sur la demande : Les prix du pétrole en repli

Inquiétudes sur la demande : Les prix du pétrole en repli

La légère hausse des prix du pétrole enregistrée après la réduction de la production annoncée il y a une semaine par les pays exportateurs du pétrole et leurs alliés (OPEP+) n’a pas trop duré. Les prix ont fléchi à la clôture de vendredi. Ce sont les signes « décevants » sur la demande, notamment chinoise, sur laquelle on a beaucoup misé qui pèsent sur le marché.   

C’est dans l’objectif de doper les prix du pétrole, en berne depuis des semaines, que les pays de l’OPEP+ ont décidé la baisse des quotas de production pour le reste de l’année et même pour 2024, notamment l’Arabie Saoudite qui a annoncé une des importantes coupes avec une réduction volontariste de un million de barils/jour supplémentaires à partir du mois de juillet.

Le marché a réagi à cette décision, avec des prix qui ont légèrement augmenté juste après la réunion des pays de l’OPEP. Au lendemain de cette décision, une augmentation modérée était constatée sur le marché. 

A l’ouverture hebdomadaire des marchés, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août était à 77,36 dollars, son équivalent américain, West Texas Intermediate (WTI) à 73,13 dollars. Vendredi à la clôture de la semaine de cotation, le pétrole était en repli face à une inquiétude sur la demande.

Les cours du pétrole ont en effet fléchi, les inquiétudes sur le dynamisme de la demande revenant sur le devant de la scène avant une semaine intense sur le front des décisions monétaires des banques centrales.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a cédé 1,54% à 74,79 dollars. Son équivalent américain, le WTI, pour livraison en juillet, a reculé de 1,57% à 70,17 dollars, alors que dans la matinée, les prix de ces deux références étaient respectivement de 76,30 dollars et 71,61 dollars.

Les cours en hausse en début de séance ont ainsi fléchi à l’approche du week-end, qui sera suivi d’une semaine riche en événements liés à l’inflation et à la politique monétaire. Il s’agit de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui se réunit mardi et mercredi et devrait laisser ses taux inchangés, mais les investisseurs attendent ses nouvelles prévisions ainsi que de la Banque centrale européenne (BCE) qui va se réunir jeudi et une nouvelle hausse d’un quart de point de pourcentage est attendue.

En plus de cette actualité de la politique monétaire, c’est la demande chinoise qui a déçu. « On continue d’avoir ces fuites de la demande », a commenté John Kilduff d’Again Capital cité par des agences de presse. Il pointe notamment du doigt les espoirs déçus de la reprise en Chine. « Il y avait tellement d’optimisme sur le reprise après la levée de confinements dus au Covid, mais cela n’a pas été à la hauteur des espérances », a-t-il indiqué.

L’inflation en Chine a été quasi nulle en mai, les prix départ usine poursuivant de leur côté leur plongeon, signe d’une demande atone et d’un environnement compliqué pour les entreprises, selon des chiffres officiels publiés vendredi.

L’indice des prix à la consommation (CPI), principale jauge de l’inflation, s’est inscrit en mai en hausse de 0,2% sur un an, contre 0,1% un mois plus tôt, selon le Bureau national des statistiques (BNS) chinois.

 

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