Les hirakistes constantinois fêtent "youm el îlm" dans la rue – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Les hirakistes constantinois fêtent « youm el îlm » dans la rue

Les hirakistes constantinois fêtent « youm el îlm » dans la rue

En plus des aléas du carême les plus endurcis parmi les inconditionnels du mouvement hirak né le 22 février 2019 ont aussi bravé ce vendredi dame nature marquant ainsi le 113ème acte de la révolution citoyenne. A six heures de la rupture du jeûne annoncée pour ce 16 avril à 19 heures 12 mn, sous une pluie ininterrompue et un froid digne des périodes hivernales, les hirakistes de la capitale de l’Est ont encore une fois été au rendez-vous.

Ils étaient quelques milliers à manifester, certes loin des foules des semaines dernières, mais nombreux étaient ceux qui y voyaient une manière de « maintenir la pression sur le pouvoir jusqu’à l’édification d’un véritable Etat démocratique » pour paraphraser l’un d’entre eux.

Enveloppés de pardessus et autres doudounes, beaucoup avaient rallié la marche au sortir des lieux de culte après le rituel hebdomadaire. Les mosquées Istiqlal et Chentli étaient parmi les points de départ des manifestants. Les femmes n’étaient pas en reste, elles se sont pour la plupart regroupées au niveau de la place jouxtant le Palais de la Culture Mohamed Laid Al-Khalifa. Dès qu’elle fut compacte, la foule entama sa coutumière boucle du centre-ville.
Les avenues Mohamed Belouizdad et Abane Ramdane ainsi que les rues mitoyennes de la place de la brèche et du Théâtre régional furent traversés en boucle sous les cris de ». Certains parmi les manifestants avaient tenu à célébrer dans la rue la journée du savoir, coïncidant avec le décès de l’Uléma Abdelhamid Benbadis.

Les incontournables slogans pour l’édification d’un Etat de droit et une république démocratique ont été scandés tout au long de la manifestation. Des écriteaux appelant aussi à libérer les détenus étaient hissés par les marcheurs.

Les agents du service d’ordre dissimulés dans leur trench-coat blancs qui imprégnaient une sorte de pacifisme au décors s’étaient pour la plupart abrités sous les vérandas des commerces du centre de la cité et autres excroissances servant de balcons aux bâtisses environnantes histoire d’esquiver les gouttelettes de pluie plutôt bien fraîches.

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