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Nationale

Les grandes leçons des chefs de parti

Les grandes leçons des chefs de parti

Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a appelé, depuis El Harrouch, à « l’édification d’un Etat pour renforcer ses bases, un acte sacré et un devoir », prononant de « ne pas laisser le champ libre à ceux qui menacent l’avenir du pays, sa sécurité et sa stabilité et cherchent à l’entraîner vers ce qu’endurent des pays amis », en référence au Printemps arabe qui a détruit la Syrie, l’Egypte, ou encore la Libye.

Abdelaziz Belaid a rappelé que les critiques de certaines pratiques « ne constituaient pas une hostilité à l’égard d’une partie ou d’une personne », mais, « une manière de mettre en face les problèmes que vit le pays et de trouver des solutions adéquates ».

Plus explicite, il indiquera qu’il « faut faire la distinction entre le pouvoir et l’Etat », affirmant que tous les partis « ont le droit d’arriver au pouvoir et de prétendre à l’alternance dans un cadre démocratique ».

La leçon de choses pour le président du RCD Mohcen Belabbèss n’est pas l’exercice du pouvoir uniquement, mais celui de la transformation de l’Etat en un système démocratique où l’alternance par voie électorale est la seule règle du jeu. Belabbès a plaidé à Bouira pour une gestion « solidaire » et « transparente » des affaires de l’APC.

Pour assurer cette gestion de l’APC, Belabbès a incité les citoyens à « s’organiser en associations et comités de villages » pour participer à la prise de décisions concernant le développement de la municipalité : « Le président d’APC doit gérer les affaires de la commune de façon transparente et faire état de son bilan à chaque fin de mandat pour éclairer l’opinion publique sur le sort de l’argent du peuple et des projets de développement attribués à la commune », a-t-il ajouté. 

Sur un plan plus politique, Belabbès a estimé que l’Algérie « ne connaît pas de crise économique, mais une crise d’hommes capables de renverser la situation et moderniser le pays et les conditions de vie du citoyen ». 

« Un vrai homme élu par le peuple doit être conscient de sa responsabilité et il doit travailler sérieusement pour améliorer les conditions de vie des jeunes Algériens. Pourquoi tous ces jeunes Algériens fuient leur pays de la pire des façons qui est l’émigration clandestine ? Parce qu’ils ne trouvent pas ce qu’ils veulent dans leur pays et leurs régions », a encore précisé le président du RCD.

Amar Ghoul, le président de TAJ, estime quant à lui qu’il « était un parti de l’Etat par excellence qui œuvre à le préserver et soutient ses institutions », expliquant que lorsqu’un « Etat se fortifie, il devient un rempart contre tout danger et menace. Nous devons construire un Etat fort. C’est la responsabilité de tous », a-t-il dit.

Le président du MSP, Abdelmadjid Menasra, n’a cure, lui, de la leçon de choses. Selon le leader du MSP, son parti « ne concurrence pas l’Etat mais les partis politiques », déplorant ce qu’il qualifie de « tentatives de certaines parties politiques de donner une connotation partisane aux institutions de l’Etat et à ses symboles afin de couvrir leur déficit et leur échec dans la gestion de la chose publique ». 

Tel un métronome, il continue à assener ses vérités sur la gestion des affaires et la conduite des hommes. De la ville d’Adrar, il a appelé à « une réforme de la fiscalité locale dans le but de renforcer les ressources financières des communes ».

Menasra a estimé aujourd’hui « plus que nécessaire » de procéder à une réforme de la fiscalité locale et ce à travers « la mise en place d’un nouveau cadre légal concernant cette fiscalité ». Le président du MSP a appelé à « affranchir » la commune de la tutelle administrative et de l’immuniser de tout « abus » ou « poursuites judiciaires ».

Enfin, les deux partis majoritaires au sein des institutions, le FLN et le RND, ont tous baissé le ton ces derniers jours. Ainsi, le SG du FLN, Ould Abbès, continue de mener sa campagne selon des logiques propres au vieux parti et fidèles aux discours traditionnels de la légitimité. A Mascara, Djamel Ould Abbès a affirmé que « les usines Renault et Peugeot été réalisées grâce aux ministres FLN ».

Quant au SG du RND, Ahmed Ouyahia, ce dernier était beaucoup plus préoccupé par la visite de la délégation française et d’autres ministres étrangers en visite en Algérie pour se permettre une « sortie » sur le terrain. Il avait délégué des représentants connus de son parti pour animer des meetings à l’intérieur du pays.



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