Les étudiants et les hommes d'affaires hors restrictions de visas pour la France – Le Jeune Indépendant
-- -- -- / -- -- --


Nationale Algérie-France

Les étudiants et les hommes d’affaires hors restrictions de visas pour la France

Les étudiants et les hommes d’affaires hors restrictions de visas pour la France

Les études et l’économie ne seront pas pénalisées par la décision de la France de diviser par deux le nombre de visas accordés aux Algériens, selon le président français, lequel a affirmé que cette mesure touchera le «milieu dirigeant». Quelle réaction attendre de l’Algérie, qui a déjà convoqué l’ambassadeur de France en Algérie au lendemain de l’annonce du durcissement de la délivrance de visas aux Algériens.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, au cours d’un déjeuner à l’Elysée avec dix-huit jeunes gens – Français d’origine algérienne, binationaux et pour certains Algériens –, organisé jeudi passé, comme rapporté par le quotidien le Monde, que la mesure du durcissement des conditions d’octroi des visas aux Algériens ciblera le «milieu dirigeant» et que cette mesure n’aura aucun effet sur le monde économique et les étudiants qui sont, faut-il le signaler, nombreux à opter pour l’Hexagone pour poursuivre leur cursus universitaire. «Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant qui avaient l’habitude de demander des visas facilement», a souligné le président français.

La France semble utiliser cette carte pour faire pression sur l’Algérie, ainsi que sur la Tunisie et le Maroc, également concernés par cette mesure, afin que ces pays coopèrent sur la question de la délivrance des laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France. C’est le motif évoqué par la France pour justifier cette décision «inédite». Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait, en effet, annoncé, mardi dernier, que Paris avait décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, lesquels «refusent» de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France. Une décision qui a tout de suite fait réagir l’Algérie, qui a contesté cette décision unilatérale du gouvernement français.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avait convoqué, le lendemain des déclarations, l’ambassadeur de France en Algérie «afin de lui notifier une protestation formelle du gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du gouvernement français». Une mesure, a-t-on précisé, qui affecte la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France. «Cette décision, qui est intervenue sans consultation préalable avec la partie algérienne, comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application», a précisé le ministère dans son communiqué.

Avec cette nouvelle déclaration du président de la République, quelle réaction attendre d’Alger ? Une détérioration des relations entre les deux parties est-elle envisageable ?

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

Cet article vous-a-t-il été utile?

Cet article vous-a-t-il été utile?
Nous sommes désolés. Qu’est-ce qui vous a déplu dans cet article ?
Indiquez ici ce qui pourrait nous aider a à améliorer cet article.
Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email