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Nationale

Les études d’engineering appuient le développement industriel

Les études d’engineering appuient le développement industriel

Une short liste pour des marchés de gré à gré a été établie pour le choix des entreprises et des bureau d’études nationaux et étrangerspour la réalisation du programmedes 49 parcs industriels prévus dans le cadre du prochain quinquennat 2015-2019, a annoncéTarek Maïza de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF).

S’exprimant lors du séminaire tenu en marge du 8e Salon professionnel international de l’industrie « Alger industries 2014 », qui s’est clôturé hier à la Safex à Alger, ce cadre dirigeant à l’ANIREF affirme que l’Agence est confrontée à des problèmes, dontla lenteur des procédures administratives, le classement des terres agricoles et l’indemnisation des particuliers qui risquent de faire retarder les réalisation de ce projet dans les délais prévus.

« Il y a un contexte d’urgence, celui de faire face à une demande pressante sur la demande du foncier, d’établir des schémas d’affectation etde renforcer l’industrie au niveau local et la préservation des richesses qu’on n’a pas le droit de dilapider », a-t-il expliqué lors de ce séminaire sur les services de l’engineering, en tant que service d’appui à l’industrie.Pour éviter les erreurs du passé, ce responsable a estimé qu’il y a des procédures à suivre dont l’intégration territoriale. « Avant d’entamer tout projet, ou toute étude de réalisation, il faut une maturation et unrecadrage de ses études à travers les études d’engineering ».

Abondant dans le même sens, le directeur de développement du Centre d’études et des services technologiques de l’industrie des matériaux de construction (CETIM), Hocine Mansouri, a insisté sur l’intégration des études d’engineering dans les projets industriels qu’il juge indispensables pour le contrôle des coûts et l’évaluation des risques.

« Les études d’engineering devraient être intégrées dès la phase amont permettant de structurer le projet et de gérer les risques dès le départ, car elles consistent à résoudre les problèmes de manière concrète en apportant des solutions techniques », a-t-il dit. M. Maïza a admis pour sa part quel’Algérie n’a pas les capacités nécessaires pour la concrétisation de projets industriels d’une telle envergure, d’où la nécessité de recourir auxétrangers tout enpermettant aux nationaux de se constituer en groupement avec les sociétés et les bureaux d’études étrangers.

Il a indiqué qu’il y a une orientation pour le gré à gré mais cette procédure tient compte du respect rigoureux du code des marchés publics qui intègre dans le cahier des charges le transfert du savoir-faire et la formation des Algériens.

« A l’heure actuelle, nous avons préparé les cahiers des charges pour la constitution de candidatures de short liste de bureaux d’études et d’entreprises et d’assistance de maîtrise d’ouvrage, et d’ici la fin de l’année nous lanceronsle programme », a-t-il indiqué.

Tout en reconnaissant qu’il y a toujours des retards par rapport aux délais prévus,ce cadre de l’ANIREF estime qu’en aucun cas l’urgence ne doit justifier la médiocrité et la précipitation. « Il faut revenir à l’orthodoxie et bien maîtriser l’étude avant de lancer le projet, car dans les études de réalisation il y a beaucoup de risque en termes de maîtrise des coûts », a-t-il ajouté. 

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