Les drames routiers se multiplient : Comment stopper l’hécatombe ?

Terrible ! Les accidents de la route ne cessent de faire des victimes. La fin de semaine a été meurtrière. Au moins seize personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route enregistrés dans trois wilayas du pays, à savoir Sidi Bel Abbès, Tiaret et Alger. Que faire pour arrêter l’hécatombe sur nos routes ?
Les jours et les semaines meurtriers se succèdent sur nos routes. Jeudi matin, une violente collision entre un bus et un véhicule de tourisme s’est produite sur la RN 92, reliant Sidi Bel Abbès à Saïda, faisant huit morts. Les images de cet accident sont choquantes. Le lendemain, c’est dans la wilaya de Tiaret qu’un autre drame s’est produit.
Quatre personnes ont trouvé la mort et 37 autres ont été blessées suite au renversement d’un bus de passagers survenu à 2 h dans la commune de Guertoufa, dans cette wilaya de l’ouest du pays. Trois autres personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation dans la wilaya d’Alger. Ils s’ajoutent à la longue liste des accidents de la route et leur lot de victimes que l’on recense quotidiennement.
Une semaine avant ces trois drames, un bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a fait état de neuf morts et 458 autres blessées dans 383 accidents de la route survenus en zones urbaines durant la période allant du 12 au 18 juillet. Réitérant l’appel aux usagers de la voie publique concernant le respect du code de la route et la prudence au volant, la DGSN a fait savoir que le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents, soit dans 95% des cas. On cite principalement le non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, l’excès de vitesse, la fatigue, le manque de vigilance au volant et d’autres facteurs liés à l’entretien du véhicule.
Ainsi, si la sensibilisation n’a pas réussi à arrêter ou du moins à ralentir ce drame, la répression s’impose comme une alternative contre les chauffeurs dont la responsabilité est prouvée, d’autant que le facteur humain est identifié comme étant la principale cause de ces accidents qui endeuillent les familles. Selon des observateurs, les sanctions doivent être sévères et régulières, sachant que des usagers de la route commettent des infractions régulièrement au code de la route sans pour autant être sanctionnés.
Quelles mesures pour endiguer l’hécatombe sur nos routes ? La question doit être débattue par les hautes autorités du pays, préconise-t-on, et ce afin de trouver des solutions urgentes au « terrorisme routier ». Néanmoins, d’autres facteurs sont à l’origine des accidents de la route. Il s’agit principalement de l’état des routes, qui doivent être aménagées suivant les standards internationaux, notamment concernant la signalisation.
La révision de l’opération d’octroi d’agrément aux auto-écoles mais aussi des permis de conduire est également préconisée par les spécialistes.
Il convient de signaler que les tentatives du Jeune Indépendant pour savoir si de nouvelles mesures ou encore une réflexion pour adopter une nouvelle stratégie de prévention et de lutte contre les accidents de la route sont engagées auprès du Centre national de prévention et de sécurité routières sont restées vaines.
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