Les corps communs et les OP en grève les 27, 28 et 29 avril
Les corps communs et ouvriers professionnels du secteur de l’éducation nationale reviennent à la charge. Ils observeront une grève de trois jours : les 27, 2 8 et 29 avril.
Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), à l’origine de cette grève, dénonce le « mépris » des pouvoirs publics à l’égard de cette catégorie de travailleurs et l’indifférence de la tutelle quant à leurs droits légitimes, et qu’il a décidé de recourir au débrayage », a-t-il expliqué dans une déclaration rendue publique hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire de son bureau national, tenue vendredi et samedi à Alger.
Présidé par Ali Bahri il appelle ainsi l’ensemble des laborantins, des documentalistes, des administrateurs, des ouvriers professionnels de toutes les catégories, ainsi que les agents de sécurité, titulaires ou contractuels, « à observer une grève nationale de trois jours, à travers tous les établissements scolaires et les directions de l’éducation ».
Lors de cette rencontre, ladite organisation syndicale a mis en exergue la situation socioprofessionnelle qualifiée de « lamentable ».
« Les ouvriers professionnels et les OP font l’objet d’une marginalisation et d’exclusion puisque les autorités publiques continuent toujours de les priver de leurs droits socioprofessionnels », a souligné le même communiqué. Ainsi et en accord avec les corps communs ils demandent, « l’ouverture d’un véritable dialogue avec leur syndicat représentatif », à l’effet, précise le SNCCOPEN dans sa déclaration, « de réviser les statuts particuliers, les régimes indemnitaires, aussi la question de l’intégration pour l’ensemble des fonctionnaires appartenant à cette catégorie ».
Longtemps, la reconnaissance des corps communs de l’éducation comme étant un corps appartenant de façon entière au secteur, a constitué le point de discorde entre le gouvernement et les syndicats d’une part, et d’autre part les corps communs revendiquent leur droit « pour bénéficier de la prime de rendement, à raison de 40%, tous les ouvriers professionnels inclus, en plus de leur « reclassification ».
Ils appellent, par ailleurs, à l’instauration d’un système équitable des régimes indemnitaires, à la mesure des « lourdes tâches qu’ils assument, notamment les administrateurs, les ouvriers professionnels et les agents d’entretien et de sécurité ».
« La rectification de l’erreur » concernant la la prime de l’apport éducatif, celle de l’archivage et celle du rendement des laborantins atteignant les 40%, au lieu de 30% », figure parmi les doléances du syndicat, qui demande aussi que des postes de laborantin formateur et laborantin inspecteur soient créés. Enfin, pour le SNCCOPEN, l’action annoncée n’est qu’une réaction directe de la détérioration des conditions de travail et « une conséquence de l’acharnement continu visant leurs droits socioprofessionnels ».